Annales des Mines (1864, série 6, volume 6)
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TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.
moyenne 8 p. I no de zinc, tandis que ceux qui sont envoyés à la fonte des scories en tiennent de 13 à 14 p. 100.
On a fait en 1854 des essais pour chasser le zinc en le volatilisant pendant la fusion (*).. Pour cela, on ajoutait au lit de fusion un mélange de coke ou de lignite à l'état de
SANS ADDiTION AVEC ADDITION
MATTE.
avait son plus grand effet, lorsqu'elle était faite avec la charge qui devait précéder la coulée de matte. Le charbon agissait comme réductif sur l'oxyde de fer' très-abondant du lit de fusion, et par son intermédiaire sur l'oxyde de zinc dont le métal était volatilisé. La scorie, devenue plus pauvre en oxyde de zinc, mais restant très-
chargée en oxyde de fer, réagissait à son tour sur la matte, et il se produisait, par double décomposition, d'un
côté du sulfure de fer, et de l'autre. de l'oxyde de zinc dont la .scorie s'emparait. Elle conservait donc en définitive à peu près la même composition chimique, tandis que la matte arrivait à contenir beaucoup, moins de zinc ; c'est ce que montrent les résultms d'analyses suivants. (voir page 55).. La matte perdait l'aspect noirâtre,, terne et grenu, que lui donne la présence de la blende , et se rappitocleit. des mattes anciennes produites .au four à cuve avec desmiuerais, moins blendeux, (V) Plattner. Aftgenzeine Hiiitenlcundé , p.
iLi.
Fer Cuivre. IZinc.
...
..
Chaux. Magnésie
Oxyde de .manganèse.. Oxydule de cuivre Oxyde de plomb.
Oxyde de zinc ..... Soufre.
de coke.
36,55
41,54 4,65 6,70 7,98
5,21 9,32
f Silice Alumine. Oxyde de fer. 0001118.. .
de coke.
13,0
Plomb..
fraisil dans les proportions suivantes : pour 1.500 kilogrammes de lit de fusion (formés à cette époque de 1.200
kilogrammes de scories plombeuseS, 2.00, kilogrammes de minerai bien grillé et 00 kilogrammes de minerai cru), on employait 75 kilogrammes de coke finement pulvérisé et 5o kilogrammes de spath fluor. Cette addition de charbon
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TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.
minerais qui passent à la fonte plambeuse renferment en
34,39 4,65 41,96 7,45 1,30
36,08 3,31 4(486 7,56
0,13 0,98 7,75 0,80
0,18 0,73 6,66 1,92
1,7.5
Mais à côté de l'avantage trouvé dans l'expulsion du zinc se présentaient des inconvénients assez graves : le temps de la fusion était beaucoup plus long, et il fallait employer plus de combustible ; la scorie était en quelque sorte mousseuse et se séparait difficilement de la matte ; on obtenait
donc une plus grande quantité de scories impures qu'il fallait repasser à une autre fusion ; enfin il se produisait par volatilisation des pertes assez notables en argent et surtout
en plomb. En conséquence les essais furent entièrement abandonnés.
Ce qui produit aujourd'hui les meilleurs résultats est un grillage très- avancé des minerais pauvres blendeux. L'oxyde de zinc est une base assez énergique, et qui, surtout en présence d'une forte. proportion (l'oxyde de fer, ne tend pas à se transformer en sulfure. Il arrive même, comme nous venons de le dire. que l'oxyde de fer des scories k une haute température réagisse sur le sulfure de zinc existant dans la couche de mattes, en donnant lieu à de l'oxyde de zinc et à du sulfure de fer. Cette influence se trouvera favorisée par toutes les circonstances qui rendront plus in-
time le contact de la matte et de la scorie, et en cela on peut attendre un heureux effet, d'abord du brassage que fait l'ouvrier avant la fusion complète, puis de l'étendue