Annales des Mines (1864, série 6, volume 6)
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TRAITEMENT DES MINERAIS A :IREIBERG-.
TIIITEMENT ,OES ,;MINE1121S A 111.111E11G.
l'économie de combustible et de main-d'oeuvre.; aussi .ses inconvénients.: ,le plomb ajouté contient quelques impuretés, notamment de f antimoine, qui pendant le pattinsonage, S'est concentré dans le plomb,riche ; il en résulte que les. litharges produites après le commencement du filage, ne satisfont pas aux exigences du commerce. .Néanmoins, on
c,e.st le moment de éclair ( métallique ,du .Afflit,ôt le.,conpelleur iintroduit _dans le 'four, et bientôt après pose au fni,ilien. .du g4ee.n.,,ç1:rgent .un :outil appelé cqu(re/A, fwgié çIm tige def, plPe, ver 5 l' extrémité, sur
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réussit à obtenir en suffisante quantité des litharges marchandes, en prolongeant la première partie de l'opération. On Chargé 'dès l'abord, dans le 'four, la plus grande masse pesSible de Plomb d'u-vre, environ 6 1/2 tonnes ; on met
laquelle sont,ipplairteeplusieurs lames en biseau (Pl. III, fig. t11). Il vpreepsQ:0 ..5pr la -sole , par un coulisseau de tffie, une assez,gande quagtitéegan-qui, dans l'espace de quelques minutes, refroidit assez le ,gatea,u. ,a'argent pour que l'extraction ..en soit possible; ,on Iteint,-en .même.temps le feu par des aspersions .d'eau.
de -t'ôté, pour la re-iiVification, les prenilères litharges pro-
lagit ,glors,,ae,Mtaçler .le gâteau,et de len1ever, .ce
suites, 'et on reçoit les suivantes dans le moule ; on retire
pi offre quelque difficulté, en raisou,defson poids considérable. On défait les attaches 4uçhapean, et on le fait tourner, de manière à découvrir entièrement le four. En appuyant
ainsi, avant -de faire la première addition 'de ,plomb, jusqu'à 1/2'tonne -de bonnes litharges rouges. Une grandepureté et en même temps une certaine lenteur du refroidissement, sont les conditions nécessaires à la formation des:litharges rouges ; on a donc dans leur couleur même un gage deleur pureté ;.-aussi sont-elles seules acceptéesavec faveur danStecommerce à'Fréib erg ; leSlitharges jaune-s, trop dépréciées pour être.vendues, sont en totalité ramenées -dans l'usine -à Pétait '-de 'plomb métallique, malgré les frais et les pertes qu'entraîne tette opération. On intéresse les ouvriers
à la -production :des litharges rouges, en y 'affectant une ime de of,5o par 'tonne. H est -d'ailleurs facile-de -Séparer les deux, esphes de ilitharges parle cassage des:pains et le tamisage, soit sur un-,crible à la main, soit dans -mn blutoir
fortement sur le manche du couteau, auquel adhère la masse d'urgent, en donnant quelques secousses et s'aidant
d'un ringard comme de levier, on parvient à détacher le gâteau de la sole, et à. l'amener jusqu'à la porte des litharges. Comme il n'y pourrait point passer, sept ou huit hommes, réunissant leurs efforts, le soulèvent jusqu'audessus de la maçonnerie, et le font ensuite glisser jusqu'à terre appuyé sur les montants d'une petite échelle ; à coups de masse, on ,le détache du couteau, .e.t.,profitant des entailles laissées par celui-ci, on le brise en morceaux plus maniables, dont on fait la pesée dans une petite salle voisine,, sous les yeux du contre-maître.
à ln& pans. Ii ne passe au travers des mailles fines que
Produits. - Une coupellation faite sur ,17 tonnes de
de la litharge rouge bien pure, parce que seule elle -se désagrège complétément. I]opération se termine par la, disparition progressive des litharges qui sabsorbent dans,la sole du .fo:uu. On juge alors de son degré d'avancement par l'aspect ,,du bain. Le voile formé par les litharges se déchire; elles forment àla surface del!argent des dessins rami fi és.et toujours: changeants, puis
plomb d'oeuvre raffiné .donne orAinairenentles résultats
se retirent tout à fait sur les .bords et laissent ',voir l'éclat
suivants
- L'opération dure 3 jours ou 72 heures environ, -x compris- la confection .de.la sole. Elle donne
loo kilogrammes d'abzugs et ordinairement point d'abstrichs ;
De 1;5 à 5 tonnes de litharges rouges dont la teneur atteint à peine -5 à 7 grammes d'argent aux 100 kilogr. ;