Annales des Mines (1864, série 6, volume 6)
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AGGLOMÉRATION DES COMBUSTIBLES 'MINÉRAUX.
4° Appareils de. moulage et de .compression. ConsidéraLes agglomérés doivent être uniformétions générales.
ment durs et tenaces, faciles à arrimer, et d'un poids assez faible pour ne pas avoir à les concasser avant leur emploi. La marine impériale prescrit, par ce motif; un poidà maximum de 8 kilogr. Si les frais dé: fabrication, de chargement et deotransbordement n'augmentaient avec la petitesse des briquettes, il y aurait même avantage dé réduire leur poids à i OU 2 kilogr. Plus l'épaisseur des briquettes est faible, plus leur -densité sera: uniforme.
M. Gérondeau a constaté que les briquettes rectangulaires de'M Dehaynin, à Charleroy, dont les dimensions transversales sont de orn,29 sur o",185, présentent sur les faces inférieure et supérieure une différence de densité de 5 p. loo (1,21 à 1,16), lorsque leur épaiSseur est de om,14: tandis qu'à l'Usine de Mühlheim, pour des dimensions transversales de 0,36 sur o,24, la différence est de moins de 1 p. 100 (1,20 à 1,19), lorsque l'épaisseur est réduite à el, m. Cette différence de densité tient à' la:transmission imparfaite de la force de compression au travers de la pâte ferme dont se composent les briquettes. Le coefficient de frottement du menu charbon sec, contre les parois
des moules en fonte, est d'environ o,7o. C'est le chiffre que déduit M. Gérondeau d'Une expérience de M. Évrard de la Chazotte (*). On conçoit que, dans ces conditions, le travail dû au choc ou à. une pression lenté soit promptement détruit par le frottement. Aussi M.Gérondeau trouve, en partant de ce coefficient de 0,70, et dans le cas d'une briquette rectangulaire de om,25 sur 0-,20 , que la pression de 5o. 000 kilogr. (sot 100 kilogr. par centimètre quarré).
est réduite à 8.578 kilogr., ou au sixième environ, d'Une base l'autre, lorsque la distance deces bases est clé oTo 4. (*) Mémoire de M. Gérondeau. Revue, de Lige, tome X, page ii2.
AGGLOMÉRATION DES COMBUSTIBLES, MINÉRAUX.
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Au, peut contlure de là : r° que la f pre.sion fournie parla machine duit être, pour un bon aggloméré, d'au: moins idoo kilog. par centimètre quarré;: et même, lorsqu'on agglomère, .comme à Blanzy, dés charbons grenus et durs, elle devrait .,être portée à: iLio ou i 50-kilogr- 2° que, poui. une section .transversale de. 4 à 500 centimètres quarré,s, l'épaisseur ne doit pas excéder o", 10 à (Mo 2,;. 5" enfin que;. si les bri-quettes' ont une seetionmoindre, l'épaisSeur doit naturellement décroître aussi, , puisque le- frottement est: alors plus grand. Il est enfin évident qu'au point de vue d'une cemplète uniformité de la densité et: de la réduction du frottement
- au minimum, la forme circulaire est la plus avantageuse;
et dans le cas de-, Moulés rectangulaires il- faut tout au .Moins tronquer e arrondir les angles. Les machines Apneeits' compresseurs prdprem'ent dits: dont on se sert pour le moulage et la' compression des bri-
quettes varient d'Une usiné' à l'autre, mais' peuvent se s réduire à: quatre types Prenribr type.
Iloztes'taligentielles.
Un premier, type est celui des rones tangentielles, giné d'abord- pour la fabrication des briques ordinaires C'est un- tambour cylindrique agissant, par sa surface -convexe, tantôt Sur des Moules., se promena t horizontalement le long d'une table sons forme de chaîne sans fin; -tantôt .et le plus souvent sur un deu-Kiènie tambour, se mouvant:en sens inverse du premier. Les, surfaces. convexes -des tambours sont crailleurS,.tantôt,oniM'; tantôt, pourvues - de -parties s. aillantes et creuses, é. correspondant deux, à deux
comme,les- dents d'un engreyiage. Dès 1857 MI T'ennui de Montons a proposé un pareil système pour l& moulage de la tourbe; et depuis- lors une foule de constructeurs ont diversement modifié les compresseurs tangentiels. La liste,. ,dressée par M. Armengaud, contient plus de vingt appa-