Annales des Mines (1864, série 6, volume 6)
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LAV0D1 A MINE PORTATIF,
DE M. DUFOUDNEL.
des orifices, u,. u, qui sont percés dans le fond la à une.
poser entre son soc et la huche; Malgré, cette précaution, il y a quelquefois des charrues qui. se brisent ; mais comme elles sont toutes du même modèle et que leur assemblage est très-simple, elles se remplacent. avec grande facilité.
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certaine hauteur seulement. Ainsi l'eau et le minerai sont en contact à l'état de- deux courants.. opposés, qui se pénètrent et se traversent pour ainsi dire molécule à molécule.sur un parcours aussi long qu'il le. faut pour que, le minerai sortant parfaitement lavé à l'une des extrémités de ce parcours, l'eau sorte au con-
traire à l'autre extrémité aussi chargée de terre que, possible. Voici quelle est la marche de l'opération &l' une à l'autre extrémité çle l'appareil. Le minerai subit une première préparation, sur une di-
stance de 2 mètres environ, dans la partie de la huche où il est versé, c'est-à-dire de LK en NP1. Cette partie présente ici la forme- d'un demi-cylindre creux ; elle pourrait avoir une forme légèrement conique comme la partie suivante NPME : cette différence est sans importance notable. Un arbre tournant horizontal RR est installé- au-dessus de la huche, dont il occupe l'axe. Dans la première partie
LKNP se trouvent disposées autour de lui, suivant deux courbes en hélice, deux séries d'agitateurs d, d, d".... e, e', (fig. 1, 2 et 3) qui tournent avec lui, ,et agissent clans le fond de la huche dans un sens perpendiculaire à son axe.
Ces agitateurs, que l'inventeur nomme charrues, ont en effet la forme de socs de charrue, ainsi que l'indique la fig. 2 ; ils sont en fonte ; chacun d'eux est coulé d'un seul morceau et se termine par un demi-anneau ii qui s'emboîte sur l'arbre, et y est fixé plus ou moins solidement au moyen de la contre-partie d'anneau cc et de boulons -et écrous. une
faut pas que ces anneaux soient fixés trop fortement sur l'arbre ; ils ne doivent y adhérer qu'avec un frottement
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La série des charrues d,. d', d".. est disposée suivant une hélice qui fait à peu près le demi-tour de l'arbre ; les charrues e, e', e" le sont suivant une autre hélice semblable, mais tournant en sens contraire, et elles ont aussi leurs socs disposés en sens contraire des autres ; de plus, les charrues de la première série alternent sur l'arbre avec celles de la seconde, c'est-à-dire que la charrue e vient immédiatement après la charrue d, e' après ce, et ainsi de suite. Il résulte de cette disposition que, pendant le mou, vement de rotation de l'arbre, l'une: des séries tend sans cesse à éloigner le minerai de son point de départ, tandis que l'autre tend constamment à l'y ramener; et c'est ainsi que, continuellement.renvoy és d'une hélice à l'autre, d'une charrue à la charrue voisine, ses points de contact avec l'eau sont infiniment multipliés, point capital pour le lavage. . Ils le sont d'autant plus, qu'il n'y a pas deux char-
rues qui travaillent sur le même point dans la huche, et qu'en Même temps leurs socs étant tournés en sens contraire et leur espacement bien moindre que deux fois la largeur des socs, le sillon qui vient d'être formé par une charrue est aussitôt refondu et: dérangé par le passage de la suivante.
Lorsqu'on. a accumulé le minerai en quantité suffisante dans cette première partie de Fappareil, et lorsqu'il y est assez délayé pour commencer à. sétenclre naturellement au delà de la ligne NP, et à sortir ainsi de la zone d'action des
deux séries de charrues dont il vient d'être parlé, deux
suffisant pour le. travail ordinaire ; chaque charrue conserve ainsi la faculté de tourner au lieu de rompre, si par hasard
nouvelles séries. de charrues r, y', etc.. ç tÇ etc., disposées comme les précédentes en hélice, mais cette féis dans le même sens l'une et l'autre, le saisissent et le font cheminer
une pierre ou un obstacle trop résistant venait à s'inter-
en remontant la partie conique NPEIII de .la huche,