Annales des Mines (1864, série 6, volume 6)
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CHEMINS DE FER. - ÉCARTEMENT DES ALIMENTATIONS. fr.
Mêmes travaux qu'a Lunery 46.000 Acquisition d'un étang '1.000 Supplément de conduite de refoulement de 870 mètres à 9`,20
CHEMINS DE FER. -- ÉCARTEMENT DES ALIMENTATIONS.
courir sur cette rampe maxima pour consommer la même quantité d'eau que dans le parcours 1 en rampe i, on aurait,: 0,0035 9 + 0,0035
8.000-
Prix total de l'alimentation de Tronget. .
.
.
65.000
Ainsi, suivant que les alimentations sont écartées de ou de 5o kilomètres, leur dépense d'établissement par kilomètre peut varier de 1.5oo à 2.500 francs. Il y a donc pour le service de la construction un certain intérêt. économique à ne pas les prodiguer. De leur côté; ,les services de la traction et de l'exploitation ne sont pas moins intéressés à ce que les emplacements les plus utiles soient choisis. Sur les lignes non accidentées, on peut se borner à échelonner les alimentations de 25 à 3o kilomètres. Mais quand
les déclivités atteignent jo,i5 ou même 20 millimètres,
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I.
Quelle correction cette formule a-t-elle à subir en raison des courbes, des variations de vitesse, du vent? Si les courbes étaient uniformément réparties, elles se traduiraient par une augmentation de la constante 0,0°55; mais comme elles sont généralement accumulées sur les fortes déclivités, cette circonstance atténue leur influence
sur le rapport
i
o ,00 55
La plus grande vitesse de marche en plaine a pour effet de faire tomber la pression de la vapeur et par suite d'en augmenter la dépense. Elle tend ainsi à uniformiser la con-
d'une ligne, la consommation d'eau serait sensiblement proportionnelle au travail mécanique effectué .par la ma-
sommation d'eau, comme si le frottement était plus intense. Quant au vent, il n'y a évidemment lieu de s'en préoccuper ici qu'autant qu'il est contraire. En ce cas, il se traduit encore par un accroissement de la constante que, par tous ces motifs, nous porterons à o,006 au lieu de o,0035. L'expression de ), que nous appellerons la longueur réduite de la rampe i sera ainsi
chine. Or le travail effectué sur chaque point de la ligne est proportionnel à la déclivité de la voie, augmentée du coeffi-
i o,006 p + 0,0°6
cient du frottement. On sait que ce dernier est d'environ o,0035 en ligne droite, si bien qu'un train descendant une pente de 5 à 4 millimètres par mètre conserve sa vitesse
Pour un chemin offrant des rampes maxima de 18 millimètres, la longueur réduite d'une rampe de 6 millimètres
- comme sur beaucoup de nouvelles lignes, l'insuffisance de cette règle devient manifeste et il faut recourir à une formule plus compliquée. Si la vitesse de marche était la même sur tout le parcours
sans le secours de la vapeur, par le seul effet de la gravité. Pour une vitesse constante et en ligne droite, la consommation d'eau sur une rampe i d'une longueur 1 sera done proportionnelle à (i+ o,0035) (,
et en désignant par p la plus forte rampe que le train rencontre sur son parc.ours, et par la longueur qu'il a à par-
6 fon = 50 mitres, +6 et la longueur réduite d'un palier de ioø mètres sera de
sur ioo mètres sera
6
de donc.6
= 25 mètres.
La formule s'applique aussi aux pentes, en ayant soin de changer le signe de f. Seulement: la distance réduite, qui devient nulle pour i = o,006, ne saurait devenir néga-