Annales des Mines (1864, série 6, volume 6)
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CHEMINS DE FER. - ÉCARTEMENT DES ALIMENTATIONS.
CHEMINS DE EER. - ÉCARTEMENT DES AMMENTATIONS.
bien que moins simple en apparence, est souvent plus commode pour le calcul numérique, savoir; STATIONS ALIMENTAIRES.
A -=
A'- A + FI + o,on6 (1)-L)
ALTITUDE
DISTANCES
des rails.
réelles.
21 9
DISTANCES ItÉDIJ/TES.
Aller.
Retour.
p + o,006
où A désigne l'altitude de la station de départ; d'arrivée ; idem. D la distance réelle entre les deux stations; II la hauteur cumulée de toutes les descentes supérieures à o,006; L la longueur cumulée de ces mêmes descentes.
Moulins. ........
.
.
Souvigny. Tronget
Gliavenon .
La Presle. Montluçon.
Le choix de la valeur de p exige une observation. Elle peut n'être pas la même à l'aller et au retour, ni sur toute l'étendue du parcours. Si le poids des trains ne doit pas varier sensiblement entre les gares extrêmes, c'est la rampe maxima générale qui devra être appliquée partout, même aux intervalles où elle ne se rencontre pas. C'est le cas qui se présente le plus souvent, du moins entre gares principales. Si, au contraire, le chargement des trains devait être modifié 'à chaque station de façon à le maintenir au maximum correspondant aux accidents locaux du profil en long,
les distances réduites entre les stations consécutives seraient à calculer en attribuant à p le maximum réel atteint par les rampes dans chacun des intervalles. La formule est assez flexible pour rendre compte de ces divers faits d'exploitation, si on la consulte avec discernement. Voici pour terminer, et à titre d'exemple, le résultat d'une application numérique à la ligne de Moulins-MontluçonLimoges:
44055 332'82 , 289, 44 211,86
me .t.
13.900 16.300 12.700 15.300 22.600
80.800
Montluçon. Hurle!
Lavaud.Franelle..
Il est à peine besoin de faire remarquer que ces formules donnent un résultat essentiellement différent pour les deux sens de la marche, l'aller et le retour.
mèt. 224,39 237,05
Busseau -d'Alun].
Busseau-d'Ahun.. Guéret. Vieilleville.
Saint-Sulpice-Laurier° (Limoges) .
(p.---=0;015) (p=0,015) met. 5.133 14.446 1.483
mol. 3.630 424
4.470 7.139
9.174 7.392 12.757
32.011
33.367
(p-=0,0125) (p-= 0,015) 011 86 335'88 , 420,65 97,50
i i .450 18.000 34.150
10.4,7
380
10.846 14.943
4.072 14.050
63.600
36.246
18.502
(p-0,0125) (p-=0,0125) 50 397,00 "41 , 418'09
, 01,00
4.839
14.900 23.850
8.149 9.103
11.301
20.450
7.370
9.653
59.200
24.622
25.793
Sur la section de Moulins à Montluçon, ouverte à la circulation, l'expérience est venue confirmer les prévisions du calcul. L'alimentation de Souvigny ( simple en cas), effec-
tuée par une pompe à bras, n'est utilisée qu'accidentellement à l'aller, jamais au retour. De même, l'appareil de Chavenon, établi avec une grue unique, ne sert jamais à l'aller, et au retour aux trains de marchandises seulement. La distance réduite moyenne entre les alimentations de la ligne de Moulins à Montluçon, tant à l'aller qu'au retour, est de 6.6o/t mètres, tandis que la distance réduite maxima atteint 14.446. La première de ces deux distances ne forme
donc que 45 p. 100 de la seconde, tandis que dans une répartition parfaite les deux quantités devraient être égales. Sur la section de Montluçon à Limoges, la distance ré-