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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE

DU TYROL MERIDIONAL.

lifier d'ultraplutonienne, où l'auteur ne fait nulle diffi-

sâtre, et de cristaux noirs columnaires de pyroxène, présentant les combinaisons Mgih1bil2. Le sphène brun , en grains ou en cristaux adamantins ayant la forme d'un toit, est un élément essentiel de cette roche, où l'on trouve aussi de la pyrite. Il est certainement curieux de ne rencontrer ici que de l'orthose, lorsque le feldspath strié domine dans la roche éruptive ; cependant il n'y a pas à en douter ; les deux cli-

culté d'imaginer une liqueur limpide de chaux carbonatée à une température à laquelle ridocrase ne peut déjà plus rester liquide; mais ce remaniement des fusibilités n'est pas la seule objection grave qu'il y ait à faire. Le point de départ même, la fusion ignée de la monzonite, ne saurait plus être accepté sans contestation depuis les travaux des géologues qui ont montré quelle idée exagéréeen s'est faite pendant longtemps du rôle joué 'par -la chaleur dans la formation des roches éruptives. Tout porte à croire que l'eau a dû avoir une large part au phénomène de Camacou; mais, pour mettre ce résultat en évidence, il faut pé-

nétrer plus avant dans l'étude de la zone de contact, et c'est ce que nous allons faire en résumant dans un ordre méthodique les observations que nous avons pu recueillir à Canzacoli sur la Margola et au Monzoni. Je distinguerai, entre la roche éruptive normale et la prédazzite, quatre zones parallèles, dont chacune est caractérisée par des espèces minérales déterminées ; non pas que

ces zones soient nettement séparées dans la nature, qu'une observation plus attentive ne puisse y introduire un plus grand nombre de subdivisions ; dans 'certains cas, l'une quelconque entre elles pourra manquer, et rarement la nature du terrain permettra de suivre la série .complète à un même niveau de la ligne de contact. Mais 'cette divi-

sion, à laquelle nous conduit la comparaison des échantillons recueillis en divers points, exprime Men les principaux moments du métamorphisme de la roche éruptive, et nous verrons plus tard qu'elle est confirmée par l'étude des lions de monzonite dans le calcaire. Première zone. Orthose, pyroxène, sphène. - Le premier effet marqué du métamorphisme consiste dans la production d'une roche caractéristique, .qu' on observe aussi bien à Canzacoli Ta.' au Monzoni, et qui est constituée par un

agrégat de lamelles brillantes d'erthose, d'un blanc gri-

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vages pets qu'on observe font entre eux l'angle de 900, caractéristique du feldspath symétrique.

Les cristaux de pyroxène seraient assez faciles à confondre avec l'amphibole, à cause de leur forme allongée; mais indépendamment des mesures d'angles qui fournissent un caractère décisif, la section octogonale de ces prismes, leur dureté égale à celle du feldspath et leur fusibilité sans bouillonnement suffisent pour les distinguer; ils sont noirs, absolument opaques, à cassure résineuse et très-difficilament clivables ; en revanche, les faces extérieures des cristaux sont souvent très-nettes. La roche n'est jamais magnétique. .

An Manzoni , les cristaux de pyroxène sont très-petits,

et le sphène est très-abondant. A Canzacoli, les prismes de pyroxène ont jusqu'à un centimètre de longueur, sont trèsbien formés, et le sphène devient plus rare ; enfin, sur la Margola, le minéral titane disparaît et l'on trouve une roche essentiellement feldspathique, remplie de noyaux de pyroxène noirs, résineux et conchoïdes, dont la cassure, légèrement irisée, ressemble beaucoup à celle de la houille. Ces noyaux ne sont jamais allongés sous forme de cristaux; néanmoins on reconnaît souvent la section octogonale résultant de la combinaison des faces M. h' et g' : la pyrite leur est toujours associée. Deuxième. zone. Pyroxène, idocrase compacte, ?zonas.

tonite. - A mesure qu'on s'éloigne de la monzonite, le feldspath disparaît, remplacé par de l'idoct'ase grenue à