Annales des Mines (1864, série 6, volume 6)
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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE, ETC.
tandis que la monzonite attire toujours le barreau aimanté, les trois premières zones métamorphiques sont sans action sur lui, et que tout le fer oxydulé se trouve reporté dans la quatrième, où il forme quelquefois des octaèdres parfaits, ce qui n'a pas lieu dans la monzonite ; en revanche, le titane reste du côté de la roche éruptive, dans la première zone, où il cristallise sous forme de sphène ; ainsi, il paraît y avoir séparation et transport aux deux extrémités opposées des éléments du fer oxydulé titanifère de la monzonite.
En terminant, nous signalerons l'utilité qu'il y aurait, ( pour la science, à entreprendre une comparaison approfondie du gîte de contact de Canzacoli et de celui de Cziklova, dans le Banat autrichien ; là aussi une roche syénitique
traverse le calcaire crétacé et y détermine la formation d'une bande métamorphique encore plus large que celle de
Prédazzo, et caractérisée par l'idocrase, la chaux carbonatée bleuâtre, la wollastonite et les zéolithes : l'observation y est facile à cause de la nature peu accidentée du terrain, et il n'est pas douteux qu'une étude de ce genre ne soit de nature à amener des résultats importants.
APPAREILS FUMIVORES DE MM. 1 ENBRINCK ET BONNET.
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MÉMOIRE SUR LES RÉSULTATS PRATIQUES DU FOYER FUMIVORE SYSTÈME TENBRINCK
ET DE SA MODIFICATION PAR M. BONNET.
Par M. TENBRINCK, ancien ingénieur adjoint du matériel aux chemins
de fer de l'Est; Et M. BONNET, ingénieur des ateliers des chemins de fer de l'Est.
Débuts et progrès du foyer Tenbrinck.
Parmi les nombreux appareils fumivores essayés sur les chemins de fer français, l'un des plus anciens et des mieux éprouvés est l' appareil Tenbrincx ; il est appliqué en grand et
paraît adopté par deux des grandes compagnies du réseau français qui l'emploient aujourd'hui à l'exclusion de tout autre système. Ce foyer est consacré par une expérience de près de
cinq années consécutives et par son application à plus de 250 machines, application qui prend tous les jours sur ces deux réseaux des proportions de plus en plus considérables.
Cette invention a pris naissance au chemin de fer de l'Est. M. Tenhrinck, alors ingénieur-adjoint du matériel de cette ligne, étudia lui-même la construction de son appareil qu'il amena dès les premiers essais au degré de perfection où on le voit aujourd'hui. Aussitôt que la solution économique et pratique fut rendue presque certaine, le chemin de fer d'Orléans fit à son tour des essais prolongés à la suite desquels il entra resolûment dans la voie d'une application large et géné-
rale où il ne tarda pas d'ailleurs à être suivi par le chemin de fer de l'Est. Ces deux lignes aboutissent l'une et l'autre à de vastes bassins houillers, auxquels elles ont intérêt à demander la