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Annales des Mines (1864, série 6, volume 6)

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APPAREILS FUMIVORES

Il n'en a pas été ainsi. L'expérience, le vrai guide à con-

sulter en pareille matière, a démontré que ces craintes étaient sans fondement. Le bouilleur résiste à l'action du

DE MM. TENBRINCK ET BONNET.

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et des contractions alternatives, qui sont la conséquence forcée de l'introduction des charges de combustible. En faisant disparaître les fuites des viroles, et avec elles les matages qui ont toujours été la principale cause de la des-

feu et aux effets de la dilatation, par suite de sa forme particulière. Ti est suspendu aux parois du foyer, doit il est d'ailleurs complétement isolé, au moyen de quatre tubulures en cuivre mince suffisamment flexibles pour se prêter sans fatigue aux dilatations. Ces tubulures établissent une large circulation de l'eau et de la vapeur dans l'intérieur du bouilleur, qui peut ainsi supporter sans souffrir les violents coups de feu auxquels il est exposé. Les dépôts et incrustations dans le corps du bouilleur et dans les tubulures ne diffèrent point de ceux qui se forment dans les autres parties du foyer, et ne nécessitent pas des soins particuliers. Seulement, le lavage doit être fait régulièrement toutes les fois qu'on nettoie la chaudière ; moyennant cette précaution, les obstructions ne sont pas à craindre. Si les matières employées pour la confection du bouilleur

faire dresser. Il ne nous est pas parvenu assez tôt pour

et surtout des tubulures, sont de bonne qualité, et si le

pouvoir l'insérer dans notre Mémoire.

truction des plaques, le bouilleur a eu pour effets inattendus

de procurer la conservation des plaques tubulaires et de rendre si rares les détresses de route pour accidents aux viroles des tubes, qu'elles sont devenues à peu près inconnues avec ces machines. Paris, le

P. S.

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août 1804.

Statistique des consommations au chemin de fer d'Orléans.

Le service du matériel du chemin d'Orléans veut bien nous communiquer le tableau des consommations comparées de ses machines à foyer fumivore, en 1863, qu'il vient de

montage a été convenablement soigné, le bouilleur n'exige

ni plus ni moins d'entretien que n'importe quelle autre partie du foyer. Le doyen de tous les bouilleurs Tenbrinck, celui de la machine 91 de l'Est, qui. est en service depuis près de cinq années, a un parcours de 161.658 kilomètres ( fin juin ) 151.591

cinq autres machines ont des parcours de

kilomètres à io 2 . 2 o8; quatre autres ont de 96.188

et ainsi de suite, en décroissant. Les bouilleurs de ces machines n'offrent pas de trace d'altération ni d'amincissement, et promettent une durée au moins égale à celle des foyers les mieux établis. « C'est en durant, a dit M. Couche il y a déjà plus de deux ans, « que le bouilleur a « prouvé qu'il peut durer. » Rappelons enfin qu'en recevant impunément le coup de feu, cet organe préserve la partie tubulaire des plaques et les rivures d'angle de l'action désastreuse des dilatations à 89-249,

Tomt VI, ,864.