Annales des Mines (1864, série 6, volume 6)
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REVUE DE :ÉOLOGIE.
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ROCHES -.MÉTALL/nRES.
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Luxembourg. M. E. Ma bon (l), vice-consul .deTrance dans le grand-duché de Luxembourg, .a ,décrit des gisements de minerais
navires cuirassés, n'ont pas moins de 0,.i5o
de fer qu'on y a rencontrés. Ilss'étendraient dans le canton de
P111%rimquinee. rai de fer de Gellivara forme des amas parallèles qui sont encaissés dans le gneiss rouge et suivent mue direction comprise entre N.-N.-O. et N.-0. Dans quelques mines, on peut les exploiter sur plus de 65o mètres de longueur et sur 55 mètres de largeur.
,Clervaux, depuis VVeis-Wampach jusqu'au delà de Behot, sur une longueur d'environ 15 kilomètres, -et dans une direction per,pendi-
culaire à cette première ligne, entre Ourth, en -Belgique, et Lucheide, en Prusse. Leur centre se trouve à peu près à l'endroit ou les frontières de Prusse, de Belgique et du Grand-Duché de Luxem-
bourg viennent converger en un seul point. L'analyse a montré que le minerai est de l'hydroxyde de fer mélangé avec un peu d'argile. Sa densité est 3,50. Il provient quelquefois de la décomposition de la pyrite de fer, dont il a conservé la forme; quelquefois aussi il a pseudomorphosé de la chaux carbona-
tée. Il se présente encore à l'état d'oolite, de pierre d'aigle et en stalactites ayant une structure fibreuse. Bien qu'on y trouve des débris de fossiles, il ne renfermerait que peu de phosphates. Sa richesse en fer est environ de Lift p. 100, et il constitue un minerai qui pourrait devenir une ressource pour les bassins de Liège et de Charlcroi. Une gare qui doit être établie dans la vallée de l'Ourt, au
point de jonction dés chemins de fer luxembourgeois et belge, facilitera d'ailleurs l'expédition de ce minerai. Vall'- Alia.
La vallée de Vall'-Alta, dans les Alpes Vénitiennes,
offre, indépendamment d'autres minerais, des filons de fer spathique. D'après 111. V om II a th (2), l'un de ces filons, qui se trouve
à Pian della Stua, présente une épaisseur de s mètres et s'exploite pour le haut-fourneau de Primiero. La montagne de Gellivara au gord de la ScandinaGellivara. vie renferme des gîtes de fer très-importants qui ont été explorés
récemment par M. le professeur Erdal ann et par M. B. Tur1 e y (3). Le minerai est un mélange de fer oligiste et de fer oxydulé, d'une richesse de Go à 70. Sa gangue est le quartz et l'amphibole. Il ne contient pas de pyrite; sur certains points on trouve de l'apatite. Toutefois, la teneur du minerai en acide phosphorique est seulement comprise entre 1,20 et /.,7; or dans ces limitei3elle ne nuit pas à la qualité du fer; car les minerais de Grangersberg, qui servent à fabriquer les plaques les plus renommées pour les Dépêche adressée à M. le Ministre des Affaires Etran gères
par
M. Mahon (Eugène), vice-consul de France dans le Grand-Duché de Luxembourg (21 ruai 1853). Zeilsehri ft der deulsehen geologischen Gesellschaft'. XVI, 134.
Berg und llutlenmnnische Zeitung, 1863; 348.
2,4.911,dacide phos-
aine. Santander. Les Inines de zinc des environs de-Santander, en Espagne, desquelles nous avons déjà parlé précédemment (/), ont été étudiées de nouveau par M. S ch oni chen (2), ainsi que par
MM. W. K. Sullivan et J. P. O'Reilly (5). Trois groupes principaux peuvent y être distingués.:
I a Comillas, Sainte-Lucie et b Vallée de Ciquenza.et Orefia. e Vallée d'Udias. cl Mercadal et Réocin. e Montagne Florida.
fPuente Arce et Santander.
11 -Montagnes Dobra et Viesgo ; Merodio ; Tresviso; Pics d'Europe. 11I,Potes et Reynosa.
Sur le versant Français des Pyrénées, on a quelquefois signalé des traces de minerais de zinc, et récemment M. Des Cl o iz eaux a rencontré un peu de carbonate de zinc mammelonné, au-dessus du village des Eaux-Bonnes,- dans un gîte où l'on exploitait autrefois de la galène et de la blende. Il nous paraît utile d'appeler tion sur ces résultats qui peuvent conduire à la découverte l'attende minerais de zinc exploitables. MM. Sullivan et 0' eil 1 y ont donné des analyses bien complètes des minerais de zinc provenant des divers gisements des enenvirons de Santander. -Blende.
Relativement à la blende, ils observent d'abord
qu'elle ne contient pas de cadmium, mais seulement un peu de fer et do manganèse. Elle renferme en outre de très-petites quantités de sulfates de chaux et de magnésie ou de baryte sulfatée. C'est à l'hydratation des sulfates anhydres de chaux et de magnésie que MM. Sullivan et 0' Bell 1 y attribuent la facilité avec laquelle la (1) Revue de géologie, II, 102.
(a) Berg und Huilenmeennische Zeilung, 1863; 163.
48) J'Yoles on the Geology and Ilineralogy of lhe Spanish provinces
der and Hadrid.
of Santan-