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Annales des Mines (1864, série 6, volume 6)

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457 diminution du tiers et il se change en un hyclrosilicate qui a la même composition que la picrosmine (Rammelsberg : Minerai MODIFICATIONS DES LOCIIEs.

REVUE DE GÉOLOGIE.

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de carbonate de chaux pour i de carbonate de magnésie; elle ren-

ferme aussi une petite quantité de matières étrangères qui est généralement inférieure à I centième. On voit donc par l'analyse précédente que la boue ferrugineuse, contient un peu plus de

carbonate de chaux que la dolomie encaissante; elle contient aussi plus d'oxyde de fer, plus d'argile et elle donne plus de résidu insoluble Lorsqu'on l'examine au microscope, elle présente du reste des grains petits, qui sont cristallins et peu cohérents. Ces résultats s'expliquent facilement, car l'acide sulfurique provenant de l'oxydation des sulfures métalliques devait dissoudre en plus grande proportion le carbonate de magnésie qui est plus soluble que le carbonate de chaux ; il devait en outre désagréger la dolomie et tendre à concentrer dans le produit de la décomposi-

tion le résidu insoluble ainsi que l'oxyde de fer provenant de la décomposition de la pyrite.

Les recherches qu'Ébelm en avait

Péridot décomposé.

commencés avec tant de succès sur la décomposition des silicates ont déjà été continuées à différentes reprises ; dans la revue de cette année, nous mentionnerons les analyses de M. Guillaume

3 un g (t) sur la décomposition du péridot, 'étudiée déjà par MM. Bischof et R hodi us (2). Comparant le péridot normal (I) du basalte d'Unkei avec ce même péridot décomposé, opaque, ayant une cou-

leur sombre, et une teinte jaunâtre ;II), il a obtenu les résultats qui suivent Densité. Si02 I.

3,15

H. 2,01

FeO Fe203 NiO Ca0 MgO

HO CO,. MNO

traces 52,03 traces 45,9s 13,87 2,02 0,29 3,90 23,99 6,79 3,90 8,63

»

0,44 traces 37,31 0,84

»

Somme. 99,25 100,71

péridot, On admet généralement 2RO, SiO2 pour la formule du lorsqu'il est complètement détandis que celle du même minéral, composé, comme à Unkei, serait 2 (RO, SiO2) +Ag. Dans ce dernier, la magnésie a visiblement diminué en proportion plus grande que l'oxygène des deux le protoxyde de fer; car le rapport entre oxydes, qui était de 8 dans (I), se réduit à 3 dans (II). Il y a trèsfer changé en sesquioxyde. On voit en

peu de protoxyde de chaux, outre que le péridot décomposé contient du carbonate de la déqu'il y en a dans les eaux opérant ce qui semble indiquer composition. En résumé, le péridot éprouve clans sa densité une

Chemie, i860 ; 521).

Granite décomposé. On sait qu'on donne le nom de rappakiwi à un granite porphyrique de la Finlande. Ce granite présente un grain moyen, et il est formé d'orthose, rouge de chair, de quartz gris, d'un peu de mica noir, d'oligoclase; son caractère distinctif lui est donné par ce dernier feldspath, qui, disséminé d'une manière assez irrégulière, entoure souvent les cristaux d'orthose d'une sorte d'auréole. Depuis longtemps le rappakiwi s'exploite pour les fondations des bâtiments, pour les grands travaux maritimes, pour les fortifications de Cronstadt et de Saint-Pétersbourg ; on s'en est servi également pour les cathédrales de Saint-Pétersbourg et de Casan ainsi que pour la colonne commémorative élevée à l'Empereur Al ex andr e. Mais bien que plusieurs de ces monuments soient d'une

date encore assez récente, les dégradations qu'ils ont éprouvées sont si considérables que l'on a dû s'inquiéter pour l'avenir et rechercher jusqu'à quel point il convenait d'employer encore le rappakiwi dans les constructions. M. G. de Hel merse n (i) s'est particulièrement occupé de cette question pour la colonne de l'empereur Alexandre. Le rocher duquel on a extrait cette 'colonne est à 20 mètres audessus du niveau de la mer et à loo mètres de distance du rivage vers lequel il s'incline en pente douce sous un angle de 5 degrés. lise trouve à Pyteriaks, qui est une station de poste entre Viborg et Helsingfors, sur le golfe de Finlande. Pour détacher sur trois de ses côtés le monolithe dans lequel la colonne devait être taillée, il n'avait pas fallu moins de 6o0 hommes travaillant pendant l'espace

de deux années. Sa longueur était de 55 mètres et son poids de 11.780 tonnes (2). C'est le 30 août 1852 que le monument a été érigé,

et sa hauteur totale dépasse 50 mètres. D'après l'examen qu'il en a fait en octobre i861, M. G. de He lm ers e n a constaté que la surface entière de la colonne est traversée par des fissures microscopiques qui courent dans toutes les directions; toutefois les feldspaths ne paraissent pas éprouver de décomposition chimique. Eu

Bulletin de l' Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg, V, p. 273 289. Mai 1862.

dre

(1) Berg und Huellennuennische Zeitung, 1863, 289. (12. R ii IiI mei,berg Minerai DItemie, 1850; 447.

A. de Mon t terran d. Description de la colonne de L'Empereur Alexan1834. Saint-Pétersbourg.