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Annales des Mines (1864, série 6, volume 6)

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REVUE DE GÉOLOGIE.

TERRAINS.

plus communs sont : Graptolithus Logani (Hall), Phyllograpsus typus (Hall), Bolella pretiosa (Billin gs), Lingula Quebecencis

modiolopsis modiolaris (Conrad), cyrtolites ornatus (Conrad), orthoceras crebriseptum (Hall), calymene Blumenbachii (Br.). Les Géologues Canadiens rangent dans le même groupe les cou-

(Bil 1 i ngs ), Conocephalites Zenkeri (B.), Bathyurus Saffordi (B.).

Les lits qui se rencontrent sous cette forme près de Québec et de Pointe-Lévis, deviennent très-métamorphiques dans les régions plus méridionales, et ils y ont subi des dérangements très-remarquables.

3° Formation de Ghazy. Elle consiste, dans le Canada, en calcaires gris avec schistes et grès calcaires : lescalcaires sont souvent dolomitiques. Les fossiles les plus communs sont : Leperditia canadensis (Jones), rhynconella plena (Hall), Stenopora fibrosa (Goldf.), Bolboporites americanus (Billings), Lingula Lyellii (Billings), bathyurus Angelini (Billings). It° Groupe de Trenton. Dans l'État de New-York, ce groupe a été subdivisé en trois formations, dites calcaires de Bird's Eye, de Black-River et de Trenton ; mais dans le Canada, on n'a pas maintenu cette séparation. Les couches qui composent ce groupe sont principalement formées de calcaires gris ou noirs, plus ou moins bitumineux, très-fossilifères en. général. Voici les membres les plus importants de cette riche faune : Tetraditun fibratum (Safford), Columnaria alveolata (Goldfuss), Stromatopora rugosa (Hall), Maclurea Logani (Hall), Ormoceras tenuifilurn (Hall), Ormoceras anceps (Hall), Lituites undatus (Hall), Cyrtoceras annulatum, Phragmoceras prrnaturum (Billings) , Oncoceras constrictum (Hall) , Stenopora (Goldfuss), Petraia cornicula Glyptocystites Logani (Billings), Agelocrinites Billingsii (Chapman), Lingula quadrata(Hall),

orthis testudinaria (Dalman), O. pectinella (Conrad), O. tricenaria, (Conrad), O. lynx (Eichwald) , Strophomena alternata (Conrad), Rhynconella increbescens (Hall), Camerella hemiplicata (13illings), Murchisonia gracilis (Hall) , M. subfusiformis (Hall), conularia Trentonensis (Hall), Orthoceras lateralis O. bilineatum trinucleus concentricus (Eaton ), Endoceras proteiformis (Hall), Asaphus platycephalus ( Stokes) , Illnus crassicauda ( ) , Ceraurus pleurexanthemus (Green). 5° Formation d'Illico. Elle comprend des schistes bitumineux noirs avec quelques couches calcaires. Les fossiles caractéristiques sont : Graptolithus pristis (Elisinger), Lingula obtusa (Hall), Triarthus Beckii (Green), Asaphus canadensis (Chapman).

6° Formation de la rivière Hudson. Composée principalement de schistes arénacés avec graptolithus bicornis (Hall), graptolithus ramosus (Hall), leptna sericea (Sow.), arnbonychia radiata

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ches calcifères du lac Supérieur, qui sont au sommet de la série cuivreuse de cette région, série dont le grès de Potsdam forme la base. Ces couches calcifères consistent en grès quartzeux, en conglomérats, en calcaires et schistes, avec lits trappéens. Leur épaisseur est extraordinaire. Les tentatives faites pour mettre les couches canadiennes des terrains les plus anciens en parallèle avec les couches classiques de l'Angleterre, n'ont pas encore été complètement heureuses. 11 est peut-être impossible de fixer un parallélisme exact entre des assises aussi éloignées; le problème d'ailleurs soulève, en même temps qu'une question stratigraphique, une question paléontologigue. Or, sur ces deux points, il reste encore des incertitudes dans la classification même qui vient d'être exposée. 10 Le groupe de Québec, que les Canadiens mettent au-dessus du grès de Potsdam, est, par M. Marco u, placé au-dessous de ce dernier; 2° les géologues Canadiens mettent paléontologiquement le groupe de Québec au niveau du calcaire de Chazy et du groupe calcifère ; mais dans la riche faune du groupe de Québec, il n'y a peut-être pas dix espèces identiques à celles de ces groupes. Les géologues Canadiens supposent qu'il y avait à cette époque différentes provinces animales dans les mers siluriennes; toutefois l'on explique à peine ainsi qu'il y ait si peu de points de contacts entre la faune de Québec et celles des groupes auxquels on l'assimile. Ce qui paraît certain, c'est que la faune de Québec offre un mélange de cc que l'on nomme en Europe, depuis les beaux travaux de M. Barr an de,

la faune primordiale et la faune seconde; mais le fait même de ce mélange contribue à en rendre la position paléontologique assez incertaine.

M. le docteur Grin dr o d (i) vient de réunir une belle collection des fossiles siluriens des collines Malvern, et notamment du tunnel qui a .été récemment creusé à travers cette chaîne. Voici la coupe des terrains dont elle est formée en allant de bas en liant: 1. Roches syénitiques, formant le noyau des collines Malvern. 2° Grès de Hollybush, appartenant au terrain cambrien et ren(i) Notes personnelles de M. La u gel.