Annales des Mines (1864, série 6, volume 6)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
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White (1) en a donné la description. Il a fait ressortir les analogies, déjà signalées en Europe, entre la faune des lits dévoniens et celle des calcaires carbonifères qui dans cette région leur ont succédé sans interruption brusque. Les genres découverts à Burlington sont les suivants: i Crustacé, Li Céphalopodes, 8 Gastéropodes, 13 Brachiopodes, 9 Lamellibranches, si. Echinodermes, 7 Coraux et Bryozoaires. Parmi les Brachiopodes, 7 espèces sont nouvelles et ont été décrites par M. White. M. James Hall a publié dans le même volume la description détaillée des nouvelles espèces de crinoïdes trouvés dans les roches carbonifères de la vallée du Mississipi et notamment dans celles de Burlington.
Production et répartition des bassins houillers. M. A m é dée Bu r a Vs), qui s'est occupé d'une manière spéciale de tout ce qui concerne la houille, a publié plusieurs comptes rendus annuels sur la situation de cette industrie si importante
Relativement à la production de la houille, on peut observer qu'elle a doublé après chaque période de 12 à iLi ans. Ainsi, les houillères françaises ont donné successivement : En 1789 En 1815 En 1830
tonnes. 250.000 950.000 1.800.000
tonne, En 1843 En 1857
3.700.000 7.900.000
Voici, d'ailleurs, quelle est actuellement la surface connue des principaux bassins houillers du globe et leur production annuelle:
Iles-Britanniques France Belgique .
Prusse, Saxe Autriche, Bohème. , Espagne. Amérique du Nord
Surfaces des bassins houillers.
Production annuelle.
Hectares. 1.270.000 330.000 150.000 300.000 120.000 150.000 30.000.000
Tonnes. 36.000.000 10.000.000 10.000.008 12.000.000 1.300.000 400.000 20.000.000
La quantité de houille exploitée n'est pas, à beaucoup près, proportionnelle à la surface des bassins houillers qui la fournissent. Comme le remarque M. Amédée Burat, le bassin de la Loire, Boston. Journal of Natural History, p. 219; 1861. A. Bu n AT Comité des houilléreS françaises. Situation de l'industrie houitIère.,(D.)
TERRAINS.
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dont la surface est seulement de 25.000 hectares, fournit plus du quart de notre production, bien que son étendue ne représente que la seizième partie de nos terrains houillers. D'un autre côté, le bassin du Canada, qui représente environ le cinquième des terrains houillers de l'Amérique, est presque entièrement stérile ; en sorte que la production du NouveauMonde est concentrée dans les bassins de la Pensylvanie et des Alleghanis. La distribution des terrains houillers sur le globe est aussi très' remarquable, car ils sont accumulés dans la partie actuellement émergée de l'hémisphère nord. « Les plus étendus, dit M. A mé dé e Bu rat , sont concentrés dans le nord-ouest de l'Europe, entre les /19' et 56' parallèles. Dans ces limites, se trouvent compris les grands dépôts des Iles-Britanniques , de la Belgique, de la France et de l'Allemagne; à mesure que l'on s'avance de cette zone vers le sud, il y a une sorte de décroissance dans l'importance des bassins. Les petits bassins de l'Andalousie sont les derniers clans cette direction méridionale, car l'on n'en connaît pas un seul dans toute l'Afrique. Il semblerait donc qu'il y a incompatibilité entre les régions australes et le terrain houiller, si l'on n'avait récemment constaté son existence sur plusieurs points de l'Australie. » « La même loi se remarque dans le Nouveau-Monde : l'Amérique du Nord nous offre l'exemple du plus grand développement des terrains houillers en étendue et en puissance; tandis qu'on n'a encore constaté sur toute la surface de l'Amérique du Sud, que le petit bassin de Sainte-Catherine. »
TERRAIN PERMIEN.
Faune. La faune permienne, on le sait, n'est pas riche; M. Davidson (i) en a décrit tous les brachiopodes découverts jusqu'ici dans les Iles Britanniques, et leur nombre ne dépasse pas i. Le Durham a fourni sous ce rapport les meilleures localités fossilifères. M. Davi ds on signale les ressemblances intimes qui unissent cette faune aux brachiopodes carbonifères. Pour l'ensemble des
faunes permienne et carbonifère, cette ressemblance a été dès longtemps signalée : aussi M. Davids on n'hésite pas à considérer le terrain permien comme le dernier terme de la série paléozoïque et regrette-t-il l'introduction du mot dyas dans la géologie. La faune permienne des Iles Britanniques comprend (I) Brachioporis of the British Isles, vol. IL