Annales des Mines (1865, série 6, volume 7)
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PRISE DES GAZ ET CHARGEMENT
DES HAUTS FOURNEAUX.
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sont distribuées à la circonférence par le cône central. Cet appareil fonctionne depuis trop peu de temps à Fraisans et à Bans pour que nous puissions indiquer ses résultats pra-
de la cheminée et fermée par une porte 'battante en tôle. Mais la prise du gaz avec ce système était seulement partielle, s'il y avait de la pression au gueulard (les flammes
tiques. M. Escalle , actuellement chef de fabrication des forges de Decazeville, a également fait breveter une prise de gaz absolument semblable à la précédente ; toutefois il parait, d'après ses publications, s'être préoccupé davantage du chargement à la circonférence. Le même ingénieur a imaginé
sortaient par la porte battante) , ou bien il se faisait un appel d'air par cette porte et les gaz brûlaient en pure perte dans la cheminée et dans le tuyau descendant.
encore une autre prise de gaz, à cône distributeur semblable au système cup and cone anglais, mais à tuyau central pour la sortie des gaz. Le cône obturateur n'est plus complet; c'est un tronc de cône enfilé sur le tuyau central et qui monte et descend pour fermer et ouvrir le gueulard, Cet appareil présente des inconvénients analogues à ceux que l'on reproche à l'appareil Coingt ; nous ne savons s'il a été déjà introduit dans la pratique.
trémie. Son système se compose simplement d'un couvercle à joint hydraulique posé sur une. plaque de fonte qui est placée à une certaine distance au-dessus de la plate-forme même du fourneau : c'est l'espace compris entre cette plateforme et la plaque qui forme récipient. Ce système, plus ou moins semblable à d'anciennes dispositions, est peut-être applicable à des hauts fourneaux au bois à gueulards étroits; mais il ne serait point pratique pour des fourneaux au coke à gueulards larges ; il n'empêcherait pas l'appel des gaz vers la circonférence du gueulard. Au haut fourneau de Frouard, M. INeuville a imaginé un appareil qu'il appelle trémie frouardienne, et qui se compose d'une trémie ordinaire au centre de laquelle se trouve un cylindre creux en tôle, fermé en dessus et soutenu par deux bras en tôle creux qui viennent se river à la trémie. Avec cet appareil les gaz sortent à la fois par la circonfé-
Systèmes 'gui prennent les gaz sur toute la sur face du gueulard. - On avait reconnu depuis longtemps, en Angleterre, l'avantage de placer au-dessus du niveau du gueulard tout
'appareil de prise de gaz et de chargement. M. Parry, l'habile ingénieur des usines d'Ebbw-Vale a fait ressortir ces avantages dans un mémoire intéressant dont la Revue universelle des mines a donné une traduction. Il a placé à ses fourneaux l'appareil cup and cone dans une hausse qui surmonte le gueulard, de sorte qu'il y a au-dessus de la surface des charges une capacité pleine de gaz, où se fait la prise. En Fraude, on a depuis longtemps fait des essais analogues. Un système anciennement employé, notamment dans
les hauts fourneaux du bassin de la Loire, se composait d'une cheminée surmontant le gueulard et ayant le même cladiamètre ; cette cheminée était fermée en haut par un pet, et un tuyau latéral amenait le gaz aux appareils. On chargeait à la brouette par une ouverture ménagée à la base
Plus récemment, un maître de forges de la Meuse, M. Bruiter, a pris, .en 1'863, un brevet relatif à l'emploi d'un récipient de gaz placé au ,gueulard et remplaçant la
rence et par le centre. I] serait plus rationnel encore si le cylindre était remplacé par un cône servant de distributeur comme dans l'appareil Escalle. Les gaz sortiraient alors par la circonférence et par une région assez étendue au centre : les matières seraient distribuées à la circonférence. Mais ces divers appareils sont bien inférieurs , selon nous, comme disposition et comme résultats à l'appareil inventé par M. Em. Langen, directeur de l'usine de Friedrich Wilhelm Witte, près Siegburg, dans la Prusse rhénane.
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