Annales des Mines (1865, série 6, volume 7)
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PRISE DES GAZ ET CHARGEMENT
gulières, il suffisait de trois ou quatre charges pour rétablir la ,bonne disposition des matières. On voit que les, cokes se disposent suivant une couché légèrement contournée et plus épaisse au centre qu'a la circonférence. Les minerais, au contraire, se disposent avec une épaisseur pluS grande à la circonférence qu'au centre,
et ce sont les morceaux seulement qui forment la région centrale de la cuve. Il est évident que l'inclinaison de l'entonnoir, et la hauteur à laquelle on charge, doivent varier avec le diamètre du gueulard et avec l'état physique des minerais auxquels on a affaire. La pratique a fourni à M. Langen les données nécessaires pour cette appréciation. Nous croyons cependant
DES HAUTS FOURNEAUX.
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éteints, et leur prise n'est interrompue que pendant le temps que dure le chargement, c'est-à-dire quelques secondes seulement.
4. Les diverses parties de l'appareil n'ont pas à souffrir du frottement des matières et de leur haute température. 50 Le chargement des matières s'opère rapidement dans les conditions les plus favorables pour remédier aux inconvénients des cuves rétrécies au gueulard. Il peut être effectué plus ou moins haut, avantage qui est à considérer dans les usines qui traitent diverses natures de minerais en grains ou en morceaux.
60 L'appareil peut être placé sur un fourneau en roulement sans exiger un arrêtage plus long que 56 heures.
que son système de chargement automatique n'a pas été
Nous allons maintenant décrire un appareil Langen,'
appliqué à des gueulards ayant plus de 5m,15 de diamètre;
installé sur un fourneau à gueulard de 20,4o de diamètre. (Voir fig. 1, 2. Pl. III.) La maçonnerie réfractaire de la cuve s'élève sans interruption jusqu'au niveau du gueulard. Elle s'arrête à quelques millimètres d'une plaque en fonte A- qui fait le tour du gueulard, afin de laisser du jeu pour les dilatations. Sur cette plaque en fonte, est posé l'entonnoir B; ,cet entonnoir se compose d'une couronne en fonte fondue d'un seul morceau, sur laquelle on fixe, au moyen d'une cornière et de boulons, le tronc de cône renversé, en tôle, qu'indique la figure. -La maçonnerie du massif du fourneau est arrasée au niveau (ou à peu près) du bord de l'entonnoir. En dehors de cet entonnoir et concentriquement s'élève une paroi dodécagonale formée. de plaques de fonte verticales assemblées par des rebords et des boulons. C'est sur la tour formée par ces douze plaques que repose la prise de gaz. Elle se Compose : d'un tuyau central C,- légèrement évasé vers le bas et surmonté en haut d'une soupape hémisphérique de sûreté D ; d'un tuyau d'abduction des gaz E, gni repose sur la paroi et se recourbe vers le bas, au delà de bord de la plate-forme; d'un tuyau F qui sert en même
et un essai préalable serait peut-être nécessaire pour déterminer s'il s'applique bien à des .gueulards de 5rn,50 ou 4 mètres de diamètre par exemple. Les considérations générales, que nous avons exposées en commençant, font ressortir maintenant les avantages que
possède le système de M. Langen. Il peut cependant être utile de les résumer ici 1° L'appareil se trouve dans toutes ses parties en dehors du fourneau, et est complètement indépendant de sa maçonnerie réfractaire, dans laquelle on évite ainsi des solutions de continuité. 2° Les gaz ne sont recueillis qu'après avoir traversé toute
colonne des charges, et lorsqu'ils ne peuvent plus être utilisés pour la marche du fourneau. Les dérangements d'allure et les tendances des gaz à se porter, du milieu de .
la colonne des charges, vers les parois de la cuve, ou vice versa, qui sont occasionnés à un degré plus ou moins fort par tous les autres appareils de prise de ,gaz, disparaissent complètement par l'emploi de l'appareil en question. 3"Tous les gaz s'échappant du fourneau sont recueillis,