Annales des Mines (1865, série 6, volume 7)
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SOURCES MINÉRALES
DE LA PROVINCE D'ALGER.
mètre environ au-dessus du lit de la rivière, sur la rive gauche ; son débit est très-faible, sa température est d'environ 18° ; son odeur est très-notablement sulfureuse. Ci' Source sulfureuse froide, 'dite Ain Kébrita.
Cette source est située sur la rive gauche d'un affluent de l'Oued Djira, chez les ben Chaïb, au S.E. de l'Onarencenis, à 2 kilomètres environ à l'Est de la maison du Caïd Bouzar. Elle émerge à un mètre environ au-dessus du lit de l'affluent en question et au pied d'un très-gros amas de gypse d'origine métamorphique. Son débit est d'environ 4 litres par seconde et sa température de 2 10. Cette eau a une forte odeur d'o3ufs pourris et noircit l'argent dans l'espace de 4 à 5 minutes ; elle sert à l'irrigation des jardins environnants. 70 Source sulfureuse froide de la rive gauche de l'Oued Kef Sea.
Elle est située au pied d'un mamelon formé entièrement de marnes argileuses grises du terrain tertiaire moyen, aux environs duquel se trouvent de nombreux blocs de diorite. Le débit de cette source est un peu plus fort que celui de la précédente. Sa température est de 2 o° ; elle est plus sulfureuse que la première ; une pièce d'argent qu'on y plonge noircit complétement dans l'espace de 2 minutes. En outre le fond du conduit, servant à son écoulement, présente un dépôt noirâtre, et sur ses bords on observe un dépôt blanchâtre et glaireux. Elle sert à l'irrigation des jardins. Un gîte considérable de gypse se trouve sur la rive gauche de l'Oued el Kef Saa, à environ 5oo mètres à l'Est de la source sulfureuse.
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8' Sources thermales sulfureuses de l'Oued Okris ù Li4 kilomètres d'Aumale.
Les renseignements qui suivent sur les sources thermales de l'Oued Okris, sont dus à M. Nicaise, agent explorateur du service des Mines. Ces sources, au nombre de sept, sont toutes sulfureuses et salines ; elles sont situées sur la rive gauche de l'Oued Okris, à 44 kilomètres d'Aumale, en suivant la route passant par le caravansérail de l'Oued Okris. Elles surgissent à travers des marnes grises plus ou moins dures de l'étage du Gault, en couches dirigées N.45°E.m. et plongeant d'environ 12° au N. 45° O. m.
La première de ces sources avait, le 25 septembre 1861,
11 heures du matin, une température de 66°,66, celle de l'air étant de 29°,3o. Elle émerge à i mètre environ audessus du lit de la rivière; elle a un débit de 5o litres par minute, soit o',85 par seconde et est employée par les Kabyles au rouissage de l'Alpha.
La deuxième source sort d'un rocher escarpé inabordable; elle a une température très-élevée et un débit de 4 litres par minute, soit o',0067 par seconde ; elle laisse Sur son passage un dépôt considérable de glairine blanchâtre.
La troisième source, le même jour et à la même heure, avait une température de 570 et un débit de 15 litres par minute, soit 25 centilitres par seconde. La cinquième, le même jour et à la même heure, avait une température de 540 V, et un débit de 15 litres par minute, soit 25 centilitres par seconde. La sixième source, le même jour et à la même heure, avait une température de 55° 2/3 et un débit de 15 litres par minute, soit 25 centilitres par seconde. Enfin la septième sort d'un espace recouvert de joncs et de chanvre où il est inipossible de pénétrer.
Les sources n" 3, 4, 5 et 6, presque contigues, sont