Annales des Mines (1865, série 6, volume 7)
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SOURCES MINÉRALES
If" 42 et 45, sont presque insignifiantes. Cette source est moins chargée de matières salines que les autres. L'analyse n° 46 de l'eau de l'extrémité nord du petit marais de Sidi-Soliman, montre que toutes les infiltrations salines qui constituent ce marais sont loin de présenter la même composition. La composition de l'eau du ruisseau salée, formé par la réunion de toutes les sources salés de Hammam-Melouan, est donnée par les analyses n" 44 et 45; elle diffère très-
peu de celle de la source thermale de Sidi-Soliman. On remarquera que la masse totale des sels y est moindre à la fin de la saison sèche qu'au commencement, ainsi qu'on l'a fait observer pour la source de Sidi-Soliman. On comprend, du reste, qu'il en soit ainsi, à cause du débit des diverses s'ources de Hammam-Melouan. Nous allons faire connaître les différentes sources salées qui existent dans le territoire de Hammam-Melouan, en
aval et en amont des 5 sources thermales décrites cidessus.
A 45 mètres en aval du point où le ruisseau des eaux thermales va se jeter dans la rive droite de l'Harracb, on voit surgir une source saumâtre, dont la température était de 290 à 5h 45' du matin, le 8 juin 1859, tandis que celle de l'Harrach était de 19°,5o. C'est donc une véritable source thermale ; elle offre de nombreux points d'émergence sur une longueur d'environ 20 mètres, et son débit s'élève approximativement à 3 où 4 litres par seconde. Les points principaux d'émergence se montrent à 2 mètres au-dessus des eaux actuelles de l'Harrach au milieu d'un plateau submersible, au pied d'un mamelori de marnes séniteuses créta-
cées d'où s'échappent les eaux, et à quelques mètres de la ligne de contact du terrain crétacé et du poudingue rouge tertiaire moyen. On n'observe pas de dépôt minéral sur le trajet des eaux; il y a seulement une mousse verte gélatinofilamenteuse qui nous u paru être organisée.
DE LA PROVINCE D'ALGER.
209 La composition de l'eau de cette source est donnée par les
analyses n" 47 et 48. On, remarquera qu'elle renfermait beaucoup plus de matières salines le 20 septembre que le 8juin 1859; ce qui est en harmonie avec la température plus basse de cette source et sa moindre teneur en matières salines. Elle se rapproche bien davantage des eaux potables que les sources thermales de Hammam-Melouan.
Nous n'avons pu reconnaître de stratification régulière sur les marnes crétacées d'où émerge la source dont on s'occupe, tandis que les poudingues tertiaires, situés sur la rive droite à l'aval de la source, sont dirigés N. 4o° O. -m. et plonge au N. .5o° E. m. presque verticalement. En amont de la piscine des Européens, il y a sur la rive droite de l'Harrach une série d'infiltrations salines ou saumâtres qui surgissent la plupart à travers les cailloux roulés d'un plateau insubmersible longeant la rivière. Parmi les sources, les unes déposent des incrustations blanches formées principalement de carbonate de .chaux, les autres des matières ocracées gélatineuses.
Une source de ce, genre surgit à 5 mètres au-dessus du niveau de la rivière, entre les interstices d'une nappe de galets; elle se trouve à 20 mètres en aval de l'escalier en pierre qui conduit du plateau insubmersible au bord de l'llarracli ; elle -débitait o environ par seconde d'une eau très-limpide, à la température de 2 5 °,6 6 , le 8 juin 1859 à9 heures et demie du matin. La composition de l'eau de cette source est donnée par les analyses irs 49 et 5o. Cette eau est très-riche en chlorure de sodium, et ressemble beaucoup à celle de la source du milieu. Le poids total des matières salines augmente avec la
sécheresse, à l'inverse de ce qui arrive pour l'eau thermale de Sidi-Soliman, ce qui semble indiquer une plus e,o.acnc(ulepe.rapidité dans le
trajet souterrain de l'eau dont
on