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Annales des Mines (1865, série 6, volume 7)

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A NIVEAU CONSTANT.

APPAREIL ALIMENTAIRE RÉGULATEUR

NOTE SUR UN APPAREIL ALIMENTAIRE RÉGULATEUR A NIVEAU CONSTANT

DE MM. VALANT ET TERNOIS.

Par M. woRms DE ROMILLY, Ingénieur des mines.

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Un appareil dû à MM. Valant et Ternois parait remplir ce but pour les chaudières verticales. Il a été essayé à l'usine d'Imphy (Nièvre) et, abandonné à lui-même pendant plusieurs mois, il n'a pas cessé de fonctionner régulièrement. Cet appareil appelé par les inventeurs alinîenteur-régulateur-automoleur à niveau constant pourrait probablement, avec quelques modifications, être adopté pour les chaudières horizontales.

Tel qu'il est, il nous semble convenir très-bien pour les chaudières verticales dont l'emploi tend à se généraliser depuis quelques années dans les usines métallurgiques. Dans les usines où sont installées de nombreuses chau-

Une soupape S est soulevée par l'action d'un contre-

dières, la régularité de leur alimentation présente une

poids P suspendu à l'extréminé d'une longue tige terminée à sa partie supérieure par un flotteur (Pl. IV, fig. i et 2). Le tuyau T est embranché sur une conduite alimentée par une pompe foulante et desservant tous les appareils à vapeur de l'usine. Ce tuyau amène l'eau d'alimentation sous une pression un peu supérieure à celle qui existe dans la

grande importance au point de vue de la durée des appareils et de la sécurité. Une disposition souvent employée consiste à établir une pompe spéciale qui comprime l'eau sous une pression de. quelques atmosphères dans une conduite centrale sur laquelle viennent s'embrancher des tuyaux allant aux différentes chaudières. Un manoeuvre est chargé d'ouvrir successivement les robinets d'alimentation de chaque appareil. L'alimentation se fait alors d'une manière intermittente. Il en résulte un refroidissement brusque et périodique des parois rapprochées du point d'arrivée de l'eau, et telle est probablement la cause des fuites qui existent souvent aux joints des chaudières, surtout des chaudières verticales. Les ouvriers chargés de l'alimentation ne sont pas tou-

jours très-attentifs, ils mettent souvent trop ou trop peu d'eau. La nuit surtout, la surveillance étant moins facile, il est à craindre qu'ils ne négligent leur travail ; tous ces faits se traduisent par la fatigue des chaudières, leur altération et quelquefois même par des accidents. Il y a donc un grand intérêt à pouvoir produire d'une manière régulière, sûre et continue l'alimentation des générateurs à vapeur.

chaudière.

Dès que le niveau de l'eau s'abaisse dans le générateur, le contre-poids soulève la soupape par l'intermédiaire de l'excentrique E, et l'eau qui se trouve dans le tuyau T, par suite de la pression à laquelle elle est soumise, pénètre dans .la chaudière par l'ouverture O. Le mécanisme de cet appareil est donc très-simple, et on avait déjà eu l'idée d'utiliser le mouvement du flotteur pour régler automatiquement l'alimentation des chaudières, mais il présentait dans son exécution quelques difficultés qui ont été heureusement surmontées. La soupape d'admission S doit être construite avec le plus grand soin, s'adapter parfaitement sur son siége et ne pas

donner pour un petit déplacement vertical un trop large passage au liquide.

Supposons,, en effet, qu'à un certain déplacement trèspetit corresponde pour reau un passage de section