Annales des Mines (1865, série 6, volume 7)
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TRAVAUX DE 1862, 1865 ET 1864.
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EXTRAITS DE CHIMIE. TENEUR DÉSIGNATION
ilt. Notice sur les guanos du commerce;
Blaconncted7o Bolivie
vynieenne
de toute nature. On peut partager les guanos en deux groupes; les guanos ammoniacaux, tels que ceux du Pérou et de la Bolivie, dans lesquels il y a beaucoup de matières organiques azotées et de sels ammoniacaux tout formés, et les guanos terreux, tels que ceux du Chili, de l'Afrique, de la Patagonie, de l'Équateur, des îles Jarvis et Baker, etc., caractérisés par leur richesse en phosphate de chaux et leur pauvreté en matières organiques azotées et en sels ammoniacaux. Le bon guano du Pérou est le type de la qualité supérieure; sous son nom on a vendu des guanos terreux; d'autre part on profite de son état pulvérulent pour y mêler de la terre à brique, des argiles jaunes et brunes, de la craie, des platras, des sciures de bois durs,
des poils, des débris de tannerie, du sel marin, des sables et du gravier.
L'auteur signale ces fraudes, donne la composition des principaux guanos du commerce et les caractères distinctifs du guano du Pérou, et fait ressortir les avantages économiques de cet engrais.
Les principes les plus actifs des guanos sont l'azote, les phosphates et la potasse. Le tableau suivant comprend les résultats de diverses analyses.
Potasse.
Azote,
Phosphate.
16,92 14,58
1 8,50
14,33
24,10
Way.
14,20
26,28
Neshit.
12,00
24,00
6,00
30,30
2,74
37,20
2,00
J. Girardin.
2,09
44,60 27,80
0:61
J. Girardin.
Angainos du Pérou de formation
d'encouragement, 1863, p. 299.)
De tous les engrais commerciaux, le guano est un des plus actifs; c'est aussi celui dont l'emploi est le plus commode, Malheureusement il s'est introduit dans le commerce de cet engrais des fraudes
AUTORITÉS.
et origine des guanos.
Par M. J. GIRARDIN, doyen de la Faculté des sciences de Lille.
(Bulletin de la Société industrielle d'Angers et Bulletin de la Société
pour 100 p. de guano.
tillons.
de 32 échan-
rnioli'ois crrin.e de 15 échan-
Du Pérou.
tillons.
moyenne d'un grand
nombre d'échantillons D'lehaboB (moyenne de H échantillons)
Du Cii
(moyenne de plusieurs
eephean:tillçmn
moyenne de 14 échantillons
Patag"'.1autre échantillon..
De la baie de Saldanha (moyenne de 30 échantillons)
Des îles Galapagos, Equateur.
1,63
1,35 0,70
Des îles Jarvis et Baker, océan Pa-0,32 cifique.
0,374
58,00
56,40 60,30 82,27 79,00
1:00
Way.
J. Girardin.
2,5 à 3,0 J. Girardin. Way.
Way.
Way. Boussingault. Barrai.
J. Girardin.
Caractères distinctifs du guano du Pérou. - Il est en poudre sèche, jaune pâle ou café au lait ; il devient brun chocolat en vieillissant, ou par exposition à l'air ; il absorbe l'humidité atmosphérique, augmente de poids, et alors colle aux doigts. Il exhale une forte odeur putride et ammoniacale; cette odeur se manifeste d'une façon intense par trituration avec de la chaux vive, en poudre. Sa saveur est piquante. Dans la masse du guano on distingue de nombreuses concrétions blanchâtres, demi-dures, que l'on peut écraser
entre les doigts et qui, exposées à l'air, se dilatent en émettant l'odeur d'ammoniaque.
L'hectolitre pèse moyennement 93 kilos; le guano est plus dense que l'eau; lorsqu'on le projette dans l'eau, rien ne surnage. Brûlé sur une tôle, il se boursoufle, noircit, brûle avec une flamme légère en produisant des vapeurs ammoniacales; le résidu caverneux de l'incinération est d'un blanc faiblement azuré ; la proportion de cendres ne varie guère qu'entre 27,5 et 55 p. ion. Jeté dans une dissolution concentrée de chlorure de chaux, il donne lieu à un dégagement gazeux ; par l'acide chlorhydrique on n'observe qu'une faible effervescence; enfin l'auteur rappelle la coloration rouge due à l'acide urique sous l'influence de l'acide azotique puis de l'ammoniaque. Le sable contenu varie de à 1,5 p. ion ; le maximum est de