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Annales des Mines (1865, série 6, volume 7)

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TRAVAUX DE 1862, 1863 ET 1864.

EXTReTS DE

550

assez analogue des sels de potasse, sulfate, ehlorure, etc., rend « leur séparation difficile. Puisque ces sels doivent en définitive servir à l'extraction du nitrate de potasse, pourquoi prendre la « peine de les isoler et de les purifier d'avance? Telle est l'idée de ,« M. Laure, qui a été mise en pratique dans l'usine que M. Picard .«,dirige à Granville., L'addition de quantités convenables de nitrate de soude permet d'isoler toute la potasse sous la forme d'un seul

« sel, le nitrate (*)..... o. (') En 1863, j'ai-eu l'occasion de visiter la belle usine de Granville; ce n'est point ici le lieu d'exposer l'ingénieuse méthode de M. Lauro ; sa supériorité sur les procédés de Glascow est pour moi évidente et je me bornerai à le prouver par quelques chiffres empruntes, au moins en partie, à M. liofmann. Je prends la tonne d'azotate de soude du Pérrtu à 300 francs, et j'admets que sa teneur soit environ en azotate réel 90 p. roo; en acide Az05 57 p. lm Le salpètre raffiné valait, en 1063,38 à 40£ par tonne; soit 95 à 100 francs les roo kilogrammes; le salpêtre de Grandville peut être estimé à 90 francs. De ces données résulterait gr. 1.000 534 466

AzOri

à Or,53 par kilogramme, valent.

1,0

valent.

.

.

0,90 0,28

0,62

chée des deux méthodes pour une tonne de cendres de varech à la teneur moyenne indiquée par M. Hermann.

Par tonne de cendres. BO.

150 kilogrammes de sulfate de potasse, à la teneur de

knog,

27 p. 100 KO, contiennent 230+300 265 kilogrammes de chlorure de potassium,

40,5

2

121,9

461). 100, contiennent Total

Par M. BALARD.

La méthode de M. Balard pour le traitement des eaux de la mer a été récemment modifiée et perfectionnée par M. Merle : nous exposerons les deux procédés; dans l'un et l'autre les produits principaux sont, indépendamment du sel marin, le chlorure de potassium et le sulfate de soude. Méthode de M. Balard. Les eaux mères des salines peuvent être considérées comme principalement composées de : Sulfate de magnésie, Chlorure de sodium, Chlorure de magnésium, Chlorure de potassium.

fate de soude;

Soit une valeur de tr,33 par kilogramme KO dans le nitrate, acide payé. Sans insister sur certains avantages du procédé français, en rappelant seulement qu'il utn. lise l'iode contenu dans l'azotate de soude du Pérou, j'établirai une balance appro-

à

le Sels de potasse des eaux de la mer;

La base de la méthode consiste à former deux groupes : 1° Sulfate de magnésie et chlorure de sodium, qui, dans des circonstances convenables, donnent par double décomposition du sul-

Or.

AzO5K0 valent

551

162,4

2° Chlorure de magnésium .et chlorure .de potassium ; mélange dont ce dernier sel est facilement extrait par raffinage. Cette division est nécessaire parce que le chlorure de magnésium gêne la formation du sulfate de soude et que, d'autre part, le sulfate de magnésie est un obstacle à la production du chlorure de potas-

sium.

On sait qu'en soumettant à une température voisine de zéro une dissolution chargée de proportions à peu près égales de chlorure de sodium et de sulfate de magnésie, on détermine par double décomposition la transformation de la majeure partie du sulfate de magnésie en sulfate de soude, qui se dépose à l'état de cristaux 500,Na°, /0110.

fr. kil. 40,5 à 0,66 par kilogramme 12t.,9 à 1,09 par kilogramme

fr.

fr.

'26,13 t 159,60 à Glasgow.

112,87 1

216,00 à ,Granville.

162,4 à 1,33 par kilo,gramme.

Plus-value par tonne de cendres. . français.

.

55,40 en faveur du,,p.rocéde

Les eaux mères des salines sont évaporées sur le sol depuis 32 degrés jusqu'à 35 degrés B.; la moitié environ du sulfate de magnésie se dépose mélangée de sel marin. Le sel mixte ainsi obtenu est redissous dans .de l'eau douce et donne en foirer la presque totalité du ,sulfate de soude qu'il était.susceptible de produire. Les eaux à 55 degrés B. retiennent la moitié du sulfate de soude et les autres sels.des eaux mères des salines; on les envoie dans de grands réservoirs de è mètres de profondeur, à l'abri des pluies. En

automne, et à la température de 6 degrés environ, on les expose