Annales des Mines (1865, série 6, volume 7)
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INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE.
FUMIVORITÉ.
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que nulle part les industries n'étant accumulées au même degré qu'en Angleterre, les inconvénients ont toujours été beaucoup moindres. Il ne paraît pas d'ailleurs que l'agriculture ait eu à souffrir des effets de la fumée proprement dite. Partout où l'on a obserVé des ravages, comme autour de certaines briqueteries, de fours à zinc, etc., on les a attribués à l'acide sulfureux et non aux gaz fuligineux euxmêmes. Les fourneaux pouvant donner lieu à de grands dégagements de fumée sont de deux sortes : 1.° Ceux dans lesquels on effectue certaines élaborations: 2° Ceux qui servent à chauffer des appareils à vapeur.
sur la grille la plus haute, où il subit une première distillation; on le fait tomber ensuite sur la seconde grille, où
Pour les premiers, le seul progrès réalisé consiste dans
à volonté. On place le charbon cru dans la capacité comprise entre la porte et le registre ; puis, la porte étant bien fermée, on ouvre le registre et le charbon s'éboule sur le bord de la grille où il subit une sorte de distillation. Quelque temps après on introduit un ringard par un petit trou carré pratiqué dans la partie extérieure et l'on étale le char-
l'introduction, du système Siemens, lequel a, comme on sait, pour résultat de diminuer considérablement la fumée, en
même temps que de procurer une économie sensible de combustible (*). C'est surtout dans les verreries, à Namur, à Charleroi, à Biebrich, à Mannheim, etc., que ces appareils ont été appliqués. On a fait des essais pour les adapter aux
fours à poteries, mais nous n'avons pas ouï dire qu'on ail persisté.
Dans les foyers d'appareils à vapeur, on a expérimenté divers systèmes bien connus en France. Les grilles dites Taillefer, les injections de vapeur d'eau, l'accouplement des
foyers, etc., ont des représentants tant en Belgique qu'en Allemagne. En somme, nous avons vu peu d'inventions originales. Il convient cependant de citer une disposition dur
à M. Chodzko, qui est appliquée, à Bruxelles, dans quelques établissements secondaires, notamment dans la papeterie de M. Asselbergh. Elle se résume à avoir deux foyers successifs, le plus éloigné de la porte étant d'environ 3o cen-
timètres plus bas que l'autre. Le charbon frais est chargé (*) Cet appareil ayant été décrit dans notre Rapport sur terre, nous ne le reproduirons pas ici.
l'Angle
règne la température la plus élevée. C'est le même principe que celui des grilles à gradins.
Un système un peu analogue, imaginé par M. Kindt, inspecteur des industries, a été appliqué pendant quelque temps à l'un des fourneaux de l'hôtel des monnaies. En avant de la porte ordinaire du foyer est ménagée une petite chambre rectangulaire dont la partie antérieure est fermée
par une porte. Au fond de cette chambre, c'est-à-dire tout contre les barreaux de la grille, se trouve un registre
glissant dans une coulisse, qu'on peut lever ou baisser
bon éboulé sur la grille, de façon qu'il reçoive le plus complètement possible la chaleur rayonnante du foyer. Le charbon cru commence alors à se décomposer ; les fumées, mêlées à l'air qui s'introduit par le petit orifice de la porte
se brûlent sur le charbon incandescent. Indépendamment de cette disposition, M. Kindt ménage une ouverture en avant de l'autel, pour fournir' au besoin de l'air supplémentaire à la zone de combustion. M. Langen, constructeur à Cologne, a inventé une grille à étages, dont l'usage s'est répandu dans la Prusse rhénane et même dans l'Est de la France. Elle se compose de trois séries de barreaux horizontaux superposés, en retraite les uns sur les autres (Pl. VII). L'extrémité des barreaux est
recourbée de façon que l'ensemble des coudes des trois rangées forme une sorte de plan incliné, depuis la porte de chargement jusqu'à une quatrième série disposée comme
une grille ordinaire et constituant le fond du foyer. .Les