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RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS.

RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS.

cure et la concentration de l'acide sulfurique, ont permis d'ariver au même but sans rien changer à la nature du travail et sans recourir à une aération mécanique. Enfin, mais dans de très-rares circonstances, on a cherché dans des appareils respiratoires le moyen de protéger les organes

d'os, d'huiles minérales, de potasse, etc. Les réactions chimiques, nécessairement plus restreintes dans leurs applications, ont été la base de quelques méthodes remarquables, notamment pour l'absorption des vapeurs nitreuses et de l'acide sulfureux. Ici encore, nous reconnaissons que les moyens simples, tels que l'emploi de l'eau et du feu, réussissent le mieux pour assurer la salubrité.

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des ouvriers.

Ce qui ressort de l'ensemble de ces faits, c'est que les procédés les plus simples et les plus naturels, tels que l'emploi de l'eau et de l'air, sont en même temps les plus efficaces pour réaliser l'assainissement des ateliers. 2° Infection de l'atmosphère générale. - La législation

est préventive en son principe, en ce sens qu'elle subordonne les autorisations à l'emploi de certains moyens déterminés, jugés propres à protéger l'atmosphère contre les dégagements nuisibles. On observe toutefois, surtout en Belgique, certains symptômes qui permettent d'induire que l'autorité publique n'est pas éloignée de se relâcher de la

pratique suivie jusqu'à ce jour, tout en maintenant une surveillance attentive de nature à offrir pleine garantie à l'intérêt général. Ainsi, tandis que l'action préventive tend à s'affaiblir, l'action répressive, au contraire, confiée aux autorités communales, est fortifiée par l'intervention des inspecteurs du gouvernement. Les effets des dégagements gazeux, organiques ou minéraux, ont été combattus avec succès, soit par une simple dispersion dans l'atmosphère, au moyen de cheminées convenablement élevées, soit par la condensation dans l'eau ou la combustion clans des foyers, soit enfin à l'aide de diverses réactions chimiques. La fabrication de la soude a été transformée par l'usage des condenseurs. Parmi les systèmes en vigueur dans cette industrie, le plus efficace, sans contredit, et qui tend de plus en plus à se répandre, est celui des grandes tours en maçonnerie garnies de coke. La combustion des vapeurs est pratiquée dans les fabriques de bougies, de charbon

La question de la fumivorité n'offre rien de bien nouveau. Après divers essais d'appareils compliqués, on paraît con-

vaincu aujourd'hui que la solution du problème se trouve dans des foyers ordinaires, de bonnes dimensions, bien dirigés, et laissant pénétrer une quantité d'air suffisante dans la zone de combustion.

Le régime des sépultures est le même qu'en France. La seule particularité intéressante à signaler est l'institution des maisons mortuaires, à l'entrée des cimetières. On ne voit pas toutefois que les classes pauvres aient mis beaucoup d'empressement à en profiter. 5° Infection des atmosphères limitées. - L'assainissement des galeries de mines, réalisé surtout à l'aide d'une aspiration mécanique, a été porté à un haut degré de perfection. Les galeries d'égouts sont beaucoup moins bien partagées. Dans quelques villes, où les circonstances naturelles le comportaient, on les a améliorées par des lavages. Ailleurs on s'est borné à un petit nombre de cheminées d'aérage, le long des maisons, sur les points où la corruption

de l'air était la plus grande. On a proposé, mais jusqu'à présent sans succès, d'appliquer aux réseaux d'égouts le système de ventilation usité pour les mines. Quelques fosses d'aisances ont été aérées au moyen de

tuyaux débouchant sur les toits et surmontés d'une girouette dont la rotation entraîne un petit appareil aspiratoire. Les cabinets sont parfois protégés par un système de

fermeture assez ingénieux, consistant à engager les re-