Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1865, série 6, volume 7)

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opinion, dont la conséquence est la suppression de tout dépôt d'ordures au sein des habitations, tend de plus en plus à prévaloir. Des villes importantes, Bruxelles, Liège, Aix-la-Chapelle, l'ont mise en pratique depuis plusieurs années. Quelques cités, telles qu'Anvers, résistent encore, dans le but de conserver à l'agriculture un précieux engrais. Le manque d'une distribution d'eaux publiques et les vices de construction des égouts influent fâcheusement sur la salubrité d'un grand nombre de localités. Cette situation est naturellement aggravée partout où les fosses d'aisances

ont été conservées. Nous concluons ainsi : L'assainissement industriel, clans les pays que nous ve-

nons d'étudier, a fait de notables progrès. On trouve plusieurs exemples à imiter, en ce qui concerne : Là préservation de la santé des ouvriers ; La destruction des gaz et vapeurs nuisibles ; La neutralisation ou l'emploi des résidus infectants. Quant à l'assainissement municipal, il est beaucoup moins avancé. Les villes présentent encore trop souvent un fâcheux espect. On relève toutefois' deux faits considérables, qui peuvent être médités avec fruit La prééminence décidément accordée au système de circulation continue ;

La solution adoptée pour le traitement des liquides d'égout à Bruxelles.

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NOTES.

RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS.

NOTES A L'APPUI.

NOTE a.

Le sentiment public s'est manifesté avec une grande énergie en Belgique, pour pousser le gouvernement à protéger la santé des travailleurs. Déjà, lors de l'enquête sur la condition des classes ouvrières, le Conseil supérieur d'hygiène publique de Bruxelles s'exprimait ainsi « En outre de ce droit (d'intervenir dans le régime des établissements industriels), qu'on ne peut lui contester, nous voudrions que le gouvernement exerçât sa haute surveillance sur tous les établissements industriels, qu'il adoptât en principe de n'autoriser l'établissement d'aucune fabrique, d'aucune usine ou exploitation quelconque, sans la présentation préalable d'un plan indiquant toutes les pièces qui doivent servir d'ateliers et mentionnant la capacité cubique de chaque atelier, le genre de travail auquel il est destiné, le nombre d'ouvriers qu'on veut y faire travailler, les précautions hygiéniques prises dans l'intérêt des travailleurs, etc. Ce n'est qu'après que ce plan aurait été étudié par des hommes spéciaux, qu'après que ceux-ci se seraient assurés, même par la visite des lieux, qu'il a été satisfait à toutes les ft, conditions désirables de salubrité, que le gouvernement devrait accorder l'autorisation demandée. » Ces principes ont été introduits dans la législation. L'arrêté royal du ,29 janvier in:5 (pour ne citer que les documents les plus récents), relatif à la police des établissements dangereux, insalubres ou incommodes, porte : « Art. ». Les demandes d'autorisation sont adressées à l'admi. nistration à laquelle il appartient de statuer. « Elles indiquent la nature de l'établissement, l'objet de l'exploitation, les appareils et procédés à mettre en oeuvre, ainsi que les u quantités approximatives des produits à fabriquer ou à emmau gasiner ; elles font connaître de plus les mesures projetées en u vue de prévenir ou d'atténuer les inconvénients auxquels PétaTOME VIE, 1865.

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