Annales des Mines (1865, série 6, volume 7)
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NOTES. 440 /8 à 20 mètres cubes, je maintiendrais dans un état complet de « propreté le réseau d'égouts prémentionné, de i.336 mètres d'é-
tendue. » NOTE h.
Voici le règlement des vacheries, élaboré en 1862 par le Conseil
supérieur d'hygiène publique, et mis en vigueur dans plusieurs villes de Belgique.
i° L'endroit choisi pour l'érection de l'établissement devra être « suffisamment fourni d'eau. L'écoulement des eaux devra s'effectuer facilement jusqu'à l'égout le plus voisin, par .un ruisseau pavé ayant la pente convenable. « 2° Les vacheries devront avoir au moins Li mètres de hauteur du pavé aux solives. 3° Les vacheries à un rang de vaches auront au moins /4 mètres
de largeur depuis la mangeoire jusqu'au mur opposé. « CC Les vacheries à deux rangs de vaches mesureront au moins c( 7 mètres de largeur d'une mangeoire à l'autre, lorsque celles-ci ce seront placées contre les murs, et au moins 8 mètres d'un mur
« à l'autre, lorsque les mangeoires seront placées au milieu de .
5° L'espace réservé à chaque vache sur la longueur de l'étable sera de 1'",50 au moins. 6° Les vacheries seront convenablement éclairées et ventilées.
ce Pour ventiler les étables, on établit, dans l'épaisseur des murs « extérieurs, des tuyaux coudés ou des conduits dans la maçonnone, en nombre suffisant, et débouchant dans l'étable à une hauteur de im,5o. L'orifice inférieur ou externe de ces tuyaux, « légèrement évasé et garni de toile métallique ou d'une plaque « perforée en fer ou en zinc, aspire l'air à une certaine éléVation au-dessus du sol. L'orifice supérieur ou interne, également revêtu
« d'un cadre avec toile métallique ou d'une rosace perforée et muni d'un registre modérateur (clef, valve, clapet), sert à répandre à l'intérieur l'air aspiré du dehors. Pour donner issue à l'air altéré, on pratique, selon l'étendue de l'étable, une ou pluce
sieurs ouvertures dans le plafond, au milieu ou dans les angles, auxquelles on adapte des tuyaux légèrement coniques, qui s'élè-
vent à t mètre ou i°',50 au-dessus du faîte de la toiture. Ces tuyaux sont surmontés d'un champignon. 7' Les nourrisseurs devront tenir les vaches dans le plus grand
NOTES.
441 « état de propreté ; ils laveront une fois par jour en hiver et deux fois en été le ruisseau de l'étable et celui de la cour. 8° Le sol de l'étable et le ruisseau seront pavés de pierres non
« poreuses, reliées entre elles par de bon mortier hydraulique. « La cour sera pavée. 90 Les liquides provenant de l'exploitation seront conduits di-
« rectement dans l'égout public ou dans une citerne étanche fermée exactement par une dalle en pierre ; cet écoulement devra s'opérer par un canal couvert, muni d'un coupe-air. » (Suivent d'autres dispositions relatives au danger d'incendie.) Nous ferons à ce règlement le même reproche qu'à celui des fabriques d'huile de résine (Note cl), c'est de trop pénétrer dans les détails d'exécution. NOTE
Le rapporteur, M. le Dr Gorrissen, chargé de l'examen des procédés du Dr Kcene, s'est exprimé en ces ternies, à la date du Li février i863:
D'après toutes les explications et les expériences conformes « de MM. Frankland, Hoffmann (Angleterre) et Kcene, nous n'avons
plus à nous occuper des avantages pratiques du perchlorure de fer (au point de vue de la désinfection); la seule question im-
« portante à compléter est celle relative à la valeur agricole « de l'engrais que ce perchlorure produit en désinfectant les ma« tières. « A cet effet, considérons la réaction du perchlortire et des prin« cipes alhumineux.
« Aucun chimiste n'ignore que le perchlorure de fer en solution diluée et en présence d'un corDs tendant à s'unir au peroxyde de fer donne naissance à ce peroxyde. « Eh bien, de même que la chaux précipite l'acide phosphorique et les matières albumineuses en s'unissant à ces corps, de même « le peroxyde de fer précipite ces substances en contractant des combinaisons.
Ce peroxyde, de même que la chaux, fonctionne ici comme base, et si, avec le perchlorure, M. Kcene obtient une désinfection permanente, tandis qu'avec la chaux on n'obtient qu'une « désinfection passagère, cela tient tout simplement à ce que la combinaison ferrique persiste, pendant que l'acide carbonique « de l'air détruit la combinaison calcique. La première persiste, parce que le peroxyde de fer, comme base faible, ne saurait