Révisions de la page | Historique de transcription | Description géologique du Dauphiné pour servir à l’explication de la carte géologique de cette province par Charles Lory, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Grenoble.- Paris : Savy, Grenoble : A. Merle, 1860. 748 p., 5 planches dont carte géologique du Briançonnais au 1:250.000 de 1863.

Description géologique du Dauphiné pour servir à l’explication de la carte géologique de cette province par Charles Lory, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Grenoble.- Paris : Savy, Grenoble : A. Merle, 1860. 748 p., 5 planches dont carte géologique du Briançonnais au 1:250.000 de 1863.

Page : Image 662

Révision de 4 nov. 2014 12:49:30, edited by Anonymes

652 ALLUVIONS ANCIENNES : des élytres d'insectes, qui se rapportent toutes à des genres indigènes, mais qui, cependant, paraissent différer, au moins comme variétés, de leurs congénères actuels (1). Les cailloux roulés de ce terrain appartiennent à des roches des Alpes, parmi lesquelles dominent surtout les roches granitiques; ils ne sont point impressionnés ; et s'ils forment ça et là des poudingues assez solides, le ciment qui les unit n'est que du calcaire concrétionné, déposé par lès infiltrations aqueuses. Ils ne ressemblent donc en rien aux poudingues tertiaires de la Tour-du-Pin. Aussi, tandis que ceux-ci se lient intime- ment avec la mollasse, les couches du terrain à lignite de Sonnaz et de la Motte n'ont éprouvé aucun dérangement et sont en discordance complète avec les couches de la mollasse marine et de la mollasse lacustre, redressées jusqu'à la posi- tion verticale, dans la colline de Tréserve, près d'Aix. | 336. — Ancien cours de l'Isère. — Les analogies que l'on remarque dans la structure des alluvions anciennes depuis Eybens, près Grenoble, jusqu'au lac du Bourget, l'existence constante de sables fins et de couches d'argile, à des niveaux toujours compris entre 260 et 300 mètres, me semblent indi- quer l'ancienne existence d'un vaste lac, qui aurait occupé tout cet espace et dans lequel seraient venues s'accumuler, d'une part, les alluvions de la vallée du Drac et, de l'autre, celles des vallées de l'Arc et de la haute Isère. La vallée du Bourget aurait servi alors de débouché commun à toutes ces eaux pour rejoindre celles dif Rhône. Les alluvions anciennes de Champagnier, d'Eybens, etc., étaient formées, dans ce lac, par l'apport du Drac et de ses (1) G. de Morlillet et Génin , Bull, de la Soc. d'hist. nat. de Savoie, 1.1, p. 20S, 1830.