Révisions de la page | Historique de transcription | Description géologique du Dauphiné pour servir à l’explication de la carte géologique de cette province par Charles Lory, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Grenoble.- Paris : Savy, Grenoble : A. Merle, 1860. 748 p., 5 planches dont carte géologique du Briançonnais au 1:250.000 de 1863.

Description géologique du Dauphiné pour servir à l’explication de la carte géologique de cette province par Charles Lory, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Grenoble.- Paris : Savy, Grenoble : A. Merle, 1860. 748 p., 5 planches dont carte géologique du Briançonnais au 1:250.000 de 1863.

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660 ALLUVIONS ANCIENNES : débouché dans le grand lac bressan. Les autres parties de ce lac pouvaient, à la même époque, recevoir d'autres alluvions, de divers caractères et de diverses provenances, et particuliè- rement de grandes nappes de cailloux vosgiens ou de cailloux du Charolais et du Morvan , comme paraissent être ceux de la forêt de Chaux, près de Dôle. L'ensemble de ces dépôts, auxquelsiconvient réellement le nom à.'alluvions anciennes, soigneusement distingués de la mollasse et de tous les dépôts miocènes , d'une part, d'autre part, des dépôts erratiques et de tous les dépôts postérieurs , constitue, à nos yeux, ce qui doit conserver le nom Rallumons anciennes de la Bresse, appliqué, jusqu'à ces derniers temps, à un chaos de formations disparates, tertiaires et quaternaires de tout âge. L'âge géologique des allumons anciennes de la Bresse peut flotter, d'ailleurs, entre des limites un peu vagues; en effet, l'évacuation générale de ce pays par les eaux de la mer a eu lieu , comme pour le Bas-Dauphiné septentrional, à la fin de la période miocène; le régime continental, celui des érosions et des alluvions fluviatiles, a commencé dès lors et a régné jusqu'à la période des phénomènes erratiques. Par suite, il est possible qu'il existe dans les alluvions anciennes de la Bresse et dans celles de nos vallées alpines, des dépôts infé- rieurs, contemporains des couches marines subapennines de l'Italie, ou tout au moins des dépôts pliocènes du val d'Arno, et, d'autre part, des dépôts supérieurs, correspondant aux alluvions anciennes qui se sont formées sur cet autre versant des Alpes, postérieurement au retour de la mer pliocène. Ces deux périodes, si distinctes au midi des Alpes, paraissent dans nos contrées se confondre en une seule, dans laquelle il n'est pas possible d'établir des subdivisions précises (1). (1) Les Ossements de Mastodon arvernensis, M. Borsoni et Elephas meridionalis, caractéristiques de dépôts pliocènes bien reconnus, ont