Révisions de la page | Historique de transcription | Description géologique du Dauphiné pour servir à l’explication de la carte géologique de cette province par Charles Lory, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Grenoble.- Paris : Savy, Grenoble : A. Merle, 1860. 748 p., 5 planches dont carte géologique du Briançonnais au 1:250.000 de 1863.

Description géologique du Dauphiné pour servir à l’explication de la carte géologique de cette province par Charles Lory, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Grenoble.- Paris : Savy, Grenoble : A. Merle, 1860. 748 p., 5 planches dont carte géologique du Briançonnais au 1:250.000 de 1863.

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VALLÉE DE LA CÔTE-SAINT-ANDUÉ. $61 | 340. — Vallée de la Côte-Saint-ândré. — Les eaux descendant des Alpes dauphinoises et du midi de la Savoie , c'est-à-dire celles du bassin actuel de l'Isère, allaient proba- blement d'abord, comme nous l'avons montré plus haut, rejoindre celles du Rhône par la cluse de Chambéry et le lac du Bourget. C'est alors que se formaient les glaises de Cham- baran et de Bonnevaux, qui ont dû constituer autrefois une nappe continue. La formation de ces glaises sur un plateau couvept d'étangs et de marais correspond exactement au rem- plissage des bassins étages, dans lesquels consistaient pri- mitivement les vallées, à l'intérieur des Alpes. En même temps que les gorges de communication de ceux-ci étaient creusées et élargies, les ruisseaux d'écoulement des lacs et des marais du Bas-Dauphiné se réunissaient et arrivaient à former de petites rivières, qui coulaient toutes, nécessairement, dans le sens de la pente générale du plateau (.§ 321 ). Ces petites ri- vières ont creusé des vallées dirigées de l'est à l'ouest, et dont plusieurs, telles que celles de la Galaure et de la Varaise., ont continué à être creusées de cette manière, sans être modifiées par les phénomènes géologiques postérieurs. Une de ces vallées, la plus importante sans doute, dut natu- rellement être creusée à partir des points les plus élevés des Terres-Froides, où probablement les poudingues miocènes avaient éprouvé quelques déchirements à l'époque des der- nières commotions de la Chartreuse, et devaient présenter été trouvés, il est vrai, sur divers points de la Bresse et des environs de Lyon : mais jusqu'ici, je n'en connais pas de gisement dont l'âge ait été déterminé d'une manière bien claire par rapport aux alluvions anciennes de la Bresse ; ils sont, en général, dans des dépôts de glaises plus ou moins ocreuses, supérieures à la mollasse, probablement con temporaines des alluvions de la Bresse , mais indépendantes de ces alluvions (§324).