Annales des Mines (1865, série 6, volume 8)
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GISEMENT SALIN DE STASSFURT-ANHALT.
GISEMENT SALIN DE STASSFURT-ANHALT.
Dans le duché d'Anhalt , où les conditions géologiques des gisements et l'installation de la mine reproduisent, presque trait pour trait, celles de Stassfurt, la production de la Carnallite s'est accrue plus rapidement encore : elle a atteint 18.000 tonnes dans le premier trimestre 1864, tandis que celle du sel gemme, limitée par la consommation du petit-duché, est restée sensiblement constante, et s'élève annuellement à 1.5o0 tonnes environ seulement. La production totale des deux mines, pendant l'année 1864, a été :
l'aérage de la mine suffit pour en assurer, sous ce rapport, la parfaite salubrité. Le nombre des ouvriers employés, en 1863, aux travaux du jour était de 51, répartis comme il suit
Tonnes. 125,000 50,000
Carnallite Sel gemme.
Machinistes Chauffeurs
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Rouleurs et receveurs Menuisiers, forgerons, etc.
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5/
Le nombre total des ouvriers de la mine était donc de 3o4; il a peu varié depuis cette époque. CHAPITRE V.
III.
Épuisement.
Aérage. PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MATIÈRES EXTRAITES.
L'épuisement ne joue, à Stassfurt, qu'un rôle tout à fait secondaire, le volume des eaux d'infiltration dans la mine
ne s'élevant pas au-dessus de o"',5 par minute; malgré cela on a installé, pour la sécurité de la mine, sur le puits Von der Heydt, une belle machine d'épuisement à simple effet, à traction directe et à haute pression, de la force de 2oo chevaux. Elle ne fonctionne que pendant quelqiies heu-
res chaque nuit, et amène les eaux à l'étage supérieur des pompes ; de là elles sont élevées au jour par une petite machine installée sur un puits spécial (11ü1 fschaeht, P", fig. 4).
L'aérage n'a également qu'une importance tout à fait secondaire ; on a simplement établi, au-dessus d'une des grandes galeries d'allongement, un petit boyau servant au retour de l'air ; celui-ci entre alors dans la bine par le puits d'extraction et en ressort par le puits d'épuisement, après avoir circulé à travers les travaux! Les appréhensions, fort légères d'ailleurs, causées pendant quelque temps par le faible dégagement du gaz hydro-carburé dont nous avons parlé plus haut, et qui se rencontrait surtout dans la zone des sels déliquescents, se sont promptement dissipées, et
I.
Sel gemme.
Le ,sel gemme subit, au sortir de la mine, une préparation mécanique extrêmement simple. Une partie est livrée au commerce, telle qu'elle sort de la mine , à l'état de blocs, qui sont directement déversés, à la recette même, dans les wagons du chemin de fer de Magdebourg ; tout le
reste, et c'est de beaucoup la plus forte fraction , subit, avant d'être vendu, un broyage énergique. Cette opération est effectuée dans des broyeurs verticaux en fer, dont la construction est identique à celle des mou-
lins à café, et qui peuvent traiter par heure, chacun 1°,23 environ de sel.
Au sortir de ces appareils, qui sont installés au niveau de la recette, le sel passe sous des meules ordinaires en pierre, à axe vertical, situées à l'étage inférieur, et qui l'amènent à un degré de finesse variable avec lesksages auxquels il est destiné. En 1865, 4 broyeurs et 8 meules suffisaient pour le trai-