Annales des Mines (1865, série 6, volume 8)
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GISEMENT SALIN DE STASSFURT-ANHA LT.
GISEMENT SALIN DE STASSFURT- ANHALT.
n'est, à l'usine Douglas, que de 1.250 kilogr. de lignite et 120 kilogr. de houille pour la concentration de 22 mètres cubes d'eau mère, ce qui donne la proportion assez élevée
rieure de la cuve; il contient, comme précédemment, le sulfate double et une grande partie du chlorure de sodium dissous, mais il ne renferme que 5 p. 100 de chlorure de
de 50.5 d'eau vaporisée par kilogramme de charbon. Quand l'opération est achevée, on fait écouler par les robinets 11 et R', d'une part les eaux mères, qui vont aux cristallisoirs, et de l'autre le sel qui s'est déposé pendant la concentration,
et qui renferme 6o-65 pour 100 de chlorure de sodium, 6 pour ioo de chlorure de potassium, et 5o pour Io° d'un sulfate double de potasse et de magnésie, auquel M. Grüneherg attribue la formule (1 KO S03+ 2Mg0 SOI + 6H0 C).
Chaudières chauffées par un courant de vapeur. Dans quelques usines, pour éviter les frais de main-d'oeuvre occasionnés par le râblage, on a remplacé le chauffage à feu nu par un système de quatre tubes, T (fig. 9 et i o), parallèles au grand côté de la chaudière, dans lesquels circule un courant de vapeur. Ces tubes, après avoir traversé le bain dans toute sa longueur, viennent s'ouvrir dans un double fond u, d'où la vapeur s'échappe par un tube T' situé à l'extrémité antérieure. La concentration est poussée au même point qu'auparavant ; mais elle s'effectue beaucoup plus vite, et les 5 mètres cubes, que renfermait d'abord la chaudière
sont réduits en moins de 4 heures à 5-3,4o environ. On laisse le sel se déposer librement jusqu' à la fin de l'opération, puis on l'enlève par un robinet situé à la partie infé(*) Cette formule est en désaccord avec celle du dépôt analogue qui se produit dans le traitement des eaux mères des marais salants. Ce dernier, en effet, est représenté par KO,S03 + 140, SOI + 600;
mais, comme nous ne connaissons point l'origine de cette divergence, si toutefois elle existe, nous ne pouvons que mentionner ici, sous toutes réserves, l'opinion de M. Grüneberg.
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potassium.
La comparaison de ces méthodes est assez délicate; l'économie de main-d'oeuvre dans la seconde compense à peu leur près la plus grande consommation de combustible, et ultérieur du valeur relative dépend surtout du traitement sel précipité. Quand on cherche à en extraire le chlorure de potassium soit en faible par lavage, il y a intérêt à ce que ce dernier proportion dans le mélange, la perte par les résidus augmentant avec le teneur. Dans ce cas, les eaux de lavage, saturées de chlorure de sodium et renfermant les 5/4 environ des sels de potasse contenus dans le dépôt, servent, ainsi que nous l'avons dit en commençant, à la première dissolution de Carnallite, et l'on ne rejette que le résidu insoluble, composé de sulfate
de magnésie, de chlorure de sodium et de 1-2 p. 100 de chlorure de potassium. Mais depuis quelque temps on utilise ce dépôt d'une manière bien plus avantageuse, en le livrant comme engrais l'agriculture : il y a alors, au contraire, tout avantage à favoriser l'accroissement de sa teneur en potasse, et dans ce cas le chauffage à feu nu doit être évidemment préféré.
Quant aux liqueurs concentrées, elles sont ramenées par les pompes dans les cristallisoirs, où elles donnent, par refroidissement 10 Une nouvelle quantité de chlorure de potassium, un
peu moins pur que le premier (50-6o p, 100) et qui a
besoin, comme celui des cristallisoirs plats, de deux à trois lavages pour être amené à la teneur de So p. oo ; 20 De nouvelles eaux mères dont il nous reste à indiquer
le traitement.