Annales des Mines (1865, série 6, volume 8)
Page : Image 67
Révision de 4 févr. 2015 20:21:11, edited by Anonymes
129
A PÉRIGUEUX.
128
POMPES DE LA DISTRIBUTION D'EAU
de taille auxquels elle est attachée par quatre grands boulons, et le poids de l'ensemble des pompes dont elle se trouve chargée contribue à sa stabilité, sans compter que pour détruire l'effort des bielles des pompes qui, en soulevant les pistons pour refouler l'eau, tendraient à soulever la plaque, on a posé sur cette plaque deux colonnes en fonte formait(
les supports, au-dessous des paliers des arbres de manivelles, et tout contre ces manivelles, d'un sommier en fonte sur lequel sont posés les paliers. En plaçant les pompes le plus bas qu'on a pu avec les manivelles au-dessus des corps de pompe, et faisant conduire les plongeurs par le bas, on est arrivé à donner aux bielles une longueur de 3m,15 tout en rapprochant le plus possible les unes des autres les différentes parties de la machine. Chaque bielle se compose d'une première tringle attachée par le haut au mentonnet de la manivelle et terminée par une traverse horizontale des extrémités de laquelle partent
deux longues tringles qui, passant le long du corps de pompe qu'elles embrassent et traversant la plaque de fondation dans deux ouvertures longues et étroites placées en dehors de l'ouverture circulaire dont il a été question un peu plus haut, vont saisir les extrémités d'une traverse horizontale inférieure au milieu de laquelle est fixée la tige qui porte le piston plongeur. Le mouvement de la traverse inférieure est guidé verticalement par des glissières fixées au-dessous de la plaque de fondation, et pour maintenir la tige du piston toujours verticale, on a fait traverser son prolongement au-dessus du piston une boîte de friction à cuir ouverte au centre du couvercle du corps de pompe. Dans cette machine les plongeurs ont 22 centimètres de diamètre avec go centimètres de course, ce qui donne environ 54 litres pour la quantité d'eau élevée par la COUrg
d'un piston, 68 litres pour un coup de piston
des deus
pompes, et s. 5 oo mètres cubes d'eau par jour pour une
piston à la minute : le tesse d'un peu plus de 5 coups de correspondant de tours de la roue hydraulique est nombre circonférence de lm,77 de 5 à la minute avec une vitesse à la de la machine serait dans ces par seconde, et le travail utile conditions de 17 litres élevés à 51 mètres par seconde, soit de 527 kilogrammètres. s'est trouvée La longueur du bras des manivelles (o-,45) des pistons, et par là s'est aussi déterminée par la course l'écartement (i r°,15) à donner aux axes trouvé déterminé la des arbres de ces manivelles en ne laissant que tout juste de croiplace du ,passage des deux manivelles à leur point sement.
Cet écartement est celui qu'on devait également donner
des corps de pompe, et l'on a ensuite tiré tout le parti qu'on a pu de l'espace laissé disponible entre deux de la boîte pour augmenter le plus possible les dimensions obtenir des soupapes qu'elle renferme
pour aux soupapes et à un évasement des plus de largeur, on a aussi eu recours des corps de pompe sur tubulures ouvertes dans les côtés lesquelles est boulonnée la boîte aux soupapes.
aux axes
Les soupapes se composent d'un cadre en fonte bien dressé
et poli sur lequel est fixé avec des vis par un de ses côtés formant charnière un clapet en cuir garni dessus et dessous de plaques de fer, et ces soupapes sont boulonnées sur des rebords venus à la fonte dans l'intérieur de la boîte où ils forment une croix dont les bras rectangulaires entre eux sont inclinés à 45 degrés. Cette disposition a permis de dresser les faces des rebords sur lesquels les soupapes sont fixées avec interposition d'une plaque mince de caoutchouc, et d'y percer les trous nécessaires. Des regards ont été placés sur les faces antérieures et postérieures aussi bien de la boîte que des tubulures des corps de pompe pour permettre de visiter et de remplacer très -promptement les clapets; s'il s'agissait de remplacer le cadre d'une soupape, on déplacerait un corps de pompe. Tome VIII, 1865.
9