Annales des Mines (1865, série 6, volume 8)
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PAR LES PIÈCES MOBILES DES MACHINES.
PERTURBATIONS PRODUITES
conduit au centre de rotation de ce levier, l'excursion totale des contre-poids sera 2r
Lorsque l'avance du tiroir sera peu Considérable, on de l'expourra se servir pour conduire les contre-poids centrique de la marche en avant; si l'on veut se servir de
l'excentrique de la marche en arrière, il faudra que le centre de rotation du levier des contre-poids soit au-dessous et non
plus au-dessus de la ligne du piston. Dans tous les raisonnements précédents, rien n'implique que le cylindre soit horizontal. Si nous l'avons supposé
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En effet, tous les poids se font équilibre : par conséquent le centre de gravité sera invariable. En même temps, les moments des quantités de mouvement par rapport à l'axe moteur seront constants. De plus, les quantités de mouvement elles-mêmes donnent des résultantes nulles dans les plans perpendiculaires à l'axe moteur qui passent par les tiges des pistons. Elles donneront donc des moments nuls par rapport à deux autres axes rectangulaires partant du milieu de l'arbre moteur et perpendiculaires à cet axe. L'uniformité du mouvement est donc assurée.
Mais on se demandera si l'on ne pourrait pas l'obtenir
allons voir qu'elles se retrouvent encore lorsqu'on s'occupe d'une machine à deux cylindres analogue à une locomotive. Machine d deux cylindres conjugués. - Supposons qu'il s'agisse en général d'une machine à deux cylindres conju.
plus simplement. On pourrait en effet annuler les mouvements du centre de gravité perpendiculairement aux deux manivelles en se servant d'un contre-poids placé dans un plan perpendiculaire à l'axe moteur en son milieu. Ce contre-poids serait placé sur la bissectrice de l'angle des manivelles à l'opposé de ces manivelles, et il serait choisi de façon à les équilibrer. Mais on voit de suite qu'on laisserait subsister des couples variables autour des deux axes perpendiculaires à l'axe moteur, et qui proviendraient des quantités de mouvement des deux manivelles. Les conditions déjà énoncées sont donc tout à la fois nécessaires et
gués dont les pistons sont accouplés sur le même
suffisantes.
horizontal pour simplifier les termes dont nous nous sommes
servis, il est évident que la démonstration s'applique tout
aussi bien à un cylindre dont l'inclinaison serait
quel-
conque. Les conditions (1) (2) (3) résument cette théorie, et nous
arbre
moteur. L'inclinaison de ces cylindres peut être quelconque et l'angle des manivelles peut être quelconque. Mais pour nous conformer aux dispositions usuelles, nous supposerons que les cylindres sont parallèles et que les manivelles fonL
Des bielles et manivelles auxiliaires.-Une machine pourrait renfermer, outre les bielles et manivelles principales, des bielles et manivelles auxiliaires. Tel serait le cas d'une locomotive dont les essieux seraient couplés deux à deux.
entre elles un angle de 90 degrés. Nous réduirons 'encore, quant à présent, l'attirail mobile de chaque cylindre à la manivelle, à la bielle et au piston avec ses accessoires.
Nous appliquerons à ces pièces une règle spéciale fort
Concevons la machine comme composée de deux autres
quons à chacune de ces machines séparément les trois règles
de poids composants qu'il y a de manivelles auxiliaires. Lorsqu'il y aura plus de deux manivelles auxiliaires, cette décomposition sera indéterminée et l'on devra choisir les
que nous venons de trouver. Il est clair que nous aurons annulé les perturbations provenant des appareils mobiles,
valeurs les plus convenables. On composera ensuite chacun de ces poids avec le poids de la manivelle correspondante,
analogues à celle que nous venons d'examiner, et
appli-
simple.
Décomposons le poids de la bielle de connexion en autant