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EXTRAITS DE MINÉRALOGIE (1860 A 186.3).

EXTRAITS DE MINÉRALOGIE (1860 A 1865).

Polyédrie des faces des cristaux.

Polysymétrie des cristaux,

Relation entre, l'accroissement des cristaux et la

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gémination

(macle); par M. SC ACCIII.

L'étude de certains cristaux naturels ou artificiels, comme b fluorine, la galène, le tartrate acide de strontiane, montre l'existence de pyramides très-surbaissées ou de biseaux très-obtus, tenant lieu de certaines faces, et en dehors de la loi du décroissement. D'ailleurs, leurs inclinaisons varient suivant des limites assez étendues (quelques dizaines de minutes). L'auteur développe à ce Sujet ses idées sur ces perturbations de la loi d'Haüy.

Les irrégularités des cristaux ont donné lieu à des études qui constituent le second mémoire, dont il serait difficile de donner une analyse abrégée, à cause du grand nombre de faits observés et de la difficulté de les réunir dans des énoncés concis. Les macles, dont l'auteur s'occupe dans le troisième mémoire, fournissent encore des rapprochements intéressants, et conduisent à des hypothèses sur la constitution cristalline, que M. Scacchi ne donne qu'avec réserve. Sur l'hémiédrie; par M. SCACCHI. (lienngott, 1860, p. 175.) (Poggendorf Annalen, t. CIX, p. 365.)

D'après des recherches sur deux cents espèces de cristaux arti-

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Note sur les modifications tenzporaires et sur une modification per-

anente que l'action de la chaleur apporte à quelques propriétés du feldspath orthose; par M. DES CLOIZEAUX. (Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. LIII, p. Si.)

Jusqu'à Cm ou 5oo degrés environ, les modifications que subit l'orthose vitreux de Wehr dans l'Eifel, dans l'orientation et l'écartement des axes optiques, sont purement temporaires et analogues a celles qu'on connaissait depuis longtemps dans le gypse et la g,lauhérite. Mais l'auteur a constaté un fait entièrement nouveau et inattendu, c'est qu'une calcination suffisamment prolongée, vers 700 à 1.000 degrés, rend ces modifications permanentes, et d'autant plus prononcées, que l'action du feu a été plus énergique. On s'est assuré que les changements permanents, n'étant influencés que par la température et la durée de la calcination, et nulle-

ment par la rapidité ou la lenteur du refroidissement, ne pouvaient être attribués à des effets de trempe. Les échantillons qui les ont subis sont d'ailleurs susceptibles d'éprouver encore des variations temporaires, lorsqu'on les traite de nouveau comme des plaques non calcinées. L'adulaire du Saint-Gothard et la pierre de lune de Ceylan se comportent absolument comme l'orthose vitreux de l'Eifel.

Cette propriété a de l'intérêt au point de vue géologique, comme

permettant d'évaluer une limite supérieure de la température à laquelle certaines roches ont été soumises.

ficiels, l'auteur trouve dans plus d'un quart absence dissymétrique de certaines faces. Il est ainsi amené à distinguer deux sortes d'hémiédrie : l'une, l'hémiédrie déterminée, qui a lieu quand des huit angles d'un parallélipipède rectangle, quatre sont alternativement tronqués ; la seconde, quand les quatre angles supérieurs

ou les quatre angles inférieurs sont tronqués : c'est l'hémiédrie indéterminée.

Mémoire sur un nouveau moyen propre à mesurer l'indice moyen et l'écartement des axes optiques dans certaines substances oh Cet écartement est très-grand, et sur la séparation de plusieurs espèces minérales, considérées jusqu'ici comme isomorphes; par M. DES CLOIZEAUX.

(Comptes rendus de l'Académie, t. LII, p. 784.)

Sur un nouvel instrument nominé tripsomètre, pour observez la dureté des cristaux; par M. Q. SELLA. (Académie de Turin, avril 1881.)

Cet instrument a surtout pour but de mesurer la manière dont varie la dureté avec les directions sur les faces des cristaux.

Après avoir décrit un nouveau procédé qui permet de déterminer les principales propriétés optiques biréfringentes de la grande majorité des substances cristallisées un peu transparentes, l'auteur appelle l'attention des chimistes et des minéralogistes sur la nécessité de faire intervenir cette étude lorsque les propriétés cristallographiques et chimiques ne présentent pas un caractère suffisant de précision. C'est ainsi qu'il est amené à séparer du pyroxène TOME VIII, iSG5.

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