Annales des Mines (1865, série 6, volume 8)
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EXTRAITS DE MINÉRALOGIE (1 860 A 1865).
Sur la nouvelle espèce de cuivre gris dite fo2trnetite; par M. Mm. (Comptes rendus, c. LII, p. :311 et 132e.)
La moyenne de plusieurs analyses a donné Cu 32,0
Pb
S
Fe
12,0
23,0
3,0
As 8,0
Sb 22,0
2° L'existence de l'étain métallique parmi les produits du règne minéral, longtemps mise en doute par les minéralogistes, a été reconnue avec certitude dans plusieurs pépites d'or : la couleur blanche de l'étain, sa malléabilité et ses autres propriétés lèvent tous les doutes
Somme. 100,0
251
EXTRAITS DE MINÉRALOGIE (186o A 1863).
à cet égard.
M. llerkmann, du reste, avait annoncé cette association dans l'or
de Sibérie.
Ce qui donne pour formule brute : 3Cu2S
3Sb2S3
PbS
Examen d'un oxyde d'antimoine naturel (stibiconise) de Bornéo; par M. PuirsoN.
FeAs7.
Cet échantillon provenait des Ardillats près Beaujon (Rhône). Un
autre, envoyé du Val Goclemer dans les Hautes-Alpes, a fourni par son analyse une confirmation de la netteté de l'espèce; cependant sa composition est légèrement différente. Cu 30,8
Pb 11,5
21,7
Fe
As
Sb
Somme
4,5
10,0
21,5
100,0
(Comptes rendus, t. LII, p. 752.)
La stibine (antimoine sulfuré) qui arrive de cette île est enve-
loppée d'une espèce de gangue que l'on considère généralement dans le commerce comme stérile. L'analyse chimique a montré qu'au contraire cette substance est un oxyde d'antimoine hydraté extrêmement riche.
La formule serait : 3Cu2S
2Sb2S3
PbS
3,75 65,00
Eau
Fe2As3,
ce qui conduit l'auteur à classer les cuivres gris en quatre groupes: .° Ceux qui renferment beaucoup d'arsenic, rennantites; ...1° Ceux qui renferment de l'antimoine sans plomb, panabases; 5° Ceux qui renferment l'antimoine et le plomb, bournonites; Li' Ceux qui renferment antimoine, plomb et arsenic, fournetite. Nous ajouterons (Comptes rendus, t. LIV, p. 1099) que M. Fournet, R qui cette substance a été dédiée, ne la considère nullement comme une espèce minérale particulière et qu'il la regarde comme un mélange pur et simple de cuivre gris et de galène disséminée en grains microscopiques ; c'est ce que lui ont suggéré ses propres recherches.
Acide antimonicux, Sb 04 Oxyde ferrique. )
aurifères de la Guyane; par M. DAmoun. (Comptes rendus, t. LII, p. 618.)
L'examen de quelques pépites d'or a donné naissance à quelques remarques nouvelles 10 L'association du platine, de l'or, de l'argent et du cuivre dans
le même échantillon n'avait pas encore été signalée; de l'auteur la met nettement en évidence.
une analyse
Rapport. 4
10,00
Alumine Silice, soufre
21,25 100,00
D'où l'on peut déduire la formule Sb9".1-10.
Sa forme cristalline est évidemment épigénique de celle de la stibine; aussi est-il probable que ce minéral est le produit d'une altérationlente du sulfure, sous l'influence de l'eau ou de la vapeur surchauffée.
Recherche de l'acide vanadique; par M. PHIPSON. (Comptes rendus, t.
Sur la présence du platine et de l'étain métallique dans les terrains
Oxygène. 3,33 12,30
p. 152.)
M. Deauvallet, en 1859, a constaté l'existence de l'acide vanadique dans l'argile de Gentilly : l'auteur a fait des recherches quantitatives sur diverses substances minérales pour y doser cet acide. L'acide vanadique paraît exister toujours dans les minerais de fer
contenant de l'acide phosphorique, en particulier une limonite rouge pourpre à poudre jaunâtre à laquelle M. Phipson a donné le nom de vanadium-ochre contient f2 p. 100 d'acide vanadique. ceLtaacnidotee. se termine par un procédé de préparation en grand de