Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1865, série 6, volume 8)

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REVUE DE GÉOLOGIE.

TERRAINS.

R il tiiney er. Sur les chevaux fossiles (Bâle, 1863). Schafhâult. Le Kressemberg et les Alpes bavaroises (Leipzig, 1863), Speyer. Les ostracodes du terrain tertiaire de Cassel (Cassel, d 63),

M. J. Morris (i) a publié une liste complète des fossiles rencontrés dans les formations siluriennes et cambriennes de l'Angleterre; cette liste est accompagnée d'un tableau comparatif des étages paléozoïques inférieurs de diverses contrées. En outre, M. M orri s a pris la précaution de joindre au nom de chaque fossile une indication qui permet de se reporter à un type figuré. Si. Agassiz avait classé dans le genre Cephalaspis certains restes fossiles qu'on trouve dans le cornstone dévonien du liure-

fordshire ; plus tard, M. Kner avait cru reconnaître dans ces fossiles les caractères d'un osselet de céphalopode, et il en avait

fait le genre Pteraspis, voisin des seiches. Depuis,

111. Huxley

avait fait rentrer de nouveau le Pteraspis dans la classe des poissons. La question vient d'être tranchée dans ce sens par une découverte de M. II ay L a nk es ter (o) qui a trouvé, à Credley, une portion du bouclier céphalique d'un Pteraspis avec une rangée d'écailles adhérentes.

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d'Allemagne; de plus il contient 24 espèces d'ammonites jurassiques qui ont été recueillies dans le Thibet par les frères Sc hlagintweit. M. 0 p pel distingue, dans sa livraison de 1863, quatre zones principales :

i° Zone de l'Amm. transversa.rius ou couches de Birmensdorf, correspondant à l'Oxford-Clay;

2° Zone de l'A. bimammatus ou couches de Lochen, équivalent de l'oolithe d'Oxford;

5° Zone de l'A. tenuilobatus, ou couches de Thalmassing, qui paraît correspondre au kimméridien inférieur d'Opp el (corallien des géologues français);

/1° Zone de l'A. Steraspis, ou couches lithographiques de Solenhofen (Kimmeridge-Clay).

Mais ce qui mérite une mention particulière, ce sont les conclusion t auxquelles l'étude des ammonites de Solenhofen a conduit

M. Oppel relativement à la vraie nature des Aptychus. Il a reconnu que chaque espèce a un aptychus qui lui correspond. et que souvent les caractères de cet aptychus sont assez tranchés pour permettre de distinguer l'espèce à laquelle il appartient des espèces voisines.

Cette question, longtemps controversée, a donc enfin reçu sa

iPvornis.

solution définitive. Ajoutons que M. Eu g. Des 1 ongc ha in ps (I),

M. G. Bi a nc o ni (5) a cherché a établir que l'Epyornis maximes,

I la suite de ses recherches personnelles, était arrivé à la même

au lieu d'être de la famille des autruches, comme l'a dit J. Geoffroy S ai n t -H ilaire, appartient aux rapaces; ce serait, suivant lui, le Buch de Marco Polo. Toutefois ce résultat n'a pas été accepté par les paléontologistes français, particulièrement par M. A. M il n e-E d w ar ds, qui ait) observer à la Société géologique que la patte de l'Epyornis maximes

n'avait aucun des caractères des rapaces. Céphalopodes.

conclusion que M. Op p el.

Spongiaires.

M. J. A. Rcemer (2) s'est occupé des spongiaires appartenant à la craie du nord de l'Allemagne. Il y distingue 7 familles : Cceloptychide,a, Cribrospongidea, Siphonidea, Siphonoccelidea, Jereidea, Limnoridea, Chenendoporidea, Sparsispongidea , Amorphospongidea. Ces familles comprennent 115 genres qui sont eux-mêmes très-riches en espèces.

M. le professeur Albert Opp el , dont la science déplore la perte récente, a continué la publication de ses travaux sur les céphalopodes jurassiques M. Cet ouvrage, édité avec un grand luxe, est consacré principalement à la description des ammonites

PALÉOPHYTOLOGIE.

Travaux divers.

M. Giippert a publié, dans les Palontographica de Dun ker et Meyer, les deux premières livraisons de ses études sur la flore Lia of British fossils. London. Geological Society, 1864, 194.

Bologne (1863-1860). - Extrait par M. de Mor ti II e t. Palcruntologische Alitheilungen. Stuttgart, 1863.

(4) Société Linnienne, t. VII.

12) 'Veau Jahrbuch von Leonhard und Geinitz, 1864; 463, et Paleantographica.