Annales des Mines (1865, série 6, volume 8)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
1° Un gneiss à orthose, avec quartzite, schistes amphiboliques
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TERRAINS. et
micacés, pyroxène et roche de grenat ; 2° Un calcaire blanc cristallin, et des dolomies, en bancs nombreux et épais, contenant serpentine, pyroxène, amphibole, mica, graphite, minerai de fer, apatite, spath fluor, etc., avec lits inters tratifiés de gneiss; 5' Une anorthosite, ou roche formée par un feldspath du 6' système et à base de chaux, avec hypersthène, ilménite, pyroxène, amphibole, graphite. Ces trois groupes sont traversés par des filons granitiques ou métallifères. Le gneiss est très-contourné et sa direction est généralement du N.-E. au S.-0. Le calcaire est à grain très-grossier ; les cristaux isolés atteignent parfois plusieurs centimètres. Il est associé, à Bastard, sur la rivière Ottawa, avec des conglomérats et des grès qui affirment fo.
à ranger dans le système taconique, avec le grès de toutes les lentilles trilobitiques de la pointe Lévis, où, les fossiles de la faune primordiale, avec d'autres r' poainuvent qui prophétisent la faune seconde ou le silurien inférieur. formes rtines sP tersiste taconique supérieur du bas Canada serait alors form& Le terrain des groupes suivants LOCALITÉS.
GROUPES.
Grès de Potsdam (partie inférieure). Chutes de Montmorency et de Lurette_ Québec et route de Charlesbourg pointe. Groupe de Québec. Lévis. Groupe de la pointe Lévis.
Chute de la chaudière et bords des rivières Echemin et Chaudière, vers
Groupe de la Chaudière.
leurs embouchures dans le fleuve, Saint-Laurent.
rigine sédimentaire du système laurentien. A ce propos, M. Bi gsby
rappelle que, dès i81a6, M. Élie de Beaumont avait reconnu la nature sédimentaire du gneiss scandinave. Les anorthosites ont une grande importance au point de vue de l'agriculture, à cause de la chaux qu'elles contiennent. M. Bi g sb y recherche ensuite les équivalents étrangers du terrain laurentien. Il signale le gneiss de la Scandinavie et le gneiss fondamental des Hébrides, qui, tous deux, sont presque identiques, sous tous les rapports, au gneiss du Canada. Il pense que, sur les deux granites de la Bretagne française, celui qui est à grain fin et porphyrique pourrait bien être laurentien, ainsi que les collines du Forez.et de Tarare dans le plateau central. Enfin il est possible que certains granites des Vosges appartiennent au même étage.
Terrain taeonlryne. Le deuxième volume de la Revue a présenté avec d'assez grands détails l'histoire du débat engagé entre M. Mar cou et sir W. Logan sur les terrains anciens de la pointe Lévis. Depuis sa publication, sir W. Logan a écrit à M. Barr an d e (,) pour combattre les faits mentionnés dans la lettre de M. Marco u, du 2 août '862, et Il a maintenu toutes ses conclusions. Cependant M. Marcou (2), à la suite d'une nouvelle explora(t) American Journal, XXXVI, 366. (2) Bulletin do la Société géologique de France, XX.T, 236.
TERRAIN SILURIEN.
Faune.
M. Bar rande (I) continue ses études si intéressantes sur la paléontologie de la Bohême. Il vient de publier un magnifique atlas de 107 planches, qui figurent une partie des céphalopodes siluriens. du centre de ce bassin. Cette première série comprend dix genres, réunis dans le tableau suivant (I) Système silurien de la Bohème, II, pl. 1 à 107.