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Annales des Mines (1865, série 6, volume 8)

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DÉTENTE DE LA VAPEUR 464 de la Pl. IV placée à la fin de cet article. Mais, pour en mieux faire comprendre le principe et les dispositions particulières, il a semblé utile de donner ici une description plus générale et dégagée des éléments accessoires. Lorsque dans l'une des branches d'un siphon renversé

cylindrique, est ajusté à frottement doux sur le tuyau, et peut recouvrir les orifices à tous les degrés, depuis la fermeture complète jusqu'à l'ouverture, également complète.

et contenant du mercure, on fait arriver un fluide quel.

flotteur porte le tiroir par l'intermédiaire de tiges et d'ajus-

A DES PRESSIONS DÉTERMINÉES.

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Le bain de mercure et le flotteur sont naturellement placés

à la partie inférieure du réservoir, dans une cuvette. Le

conque, et en particulier de la vapeur, chaque changement de pression du fluide fait varier les niveaux du mercure dans les deux branches du siphon. Les mouvements de ce liquide peuvent être transmis à d'autres corps qui, en vertu de cette liaison, prendront des positions diverses à mesure que la pression de la vapeur passera d'une valeur à une autre. Ainsi, dans les anciens manomètres à air libre, le mercure de la branche ouverte portait ordinairement un

tements destinés à permettre un règlement convenable. Tout cet ensemble n'est donc soutenu que par le mercure,

flotteur, dont la marche, reproduite au dehors par des dispositifs convenables, permettait de lire sur une échelle

le tiroir ayant été réglé pour démasquer complétement, dans ce cas, .les orifices, la vapeur entre en plein et la

les variations de la pression, et, comme on

et doit suivre tous les mouvements verticaux de la surface du bain. Du fond de la cuvette part un tube étroit, en forme de siphon renversé, qui remonte plus haut à l'extérieur, et se termine par un rélargissement considérable. Le jeu de ce système est facile à comprendre : si la pression dans le réservoir commence par être inférieure à sa valeur normale,

recherchait

pression s'élève. Alors le niveau intérieur du mercure et le

une indication extérieure, la branche ouverte était la place naturelle du flotteur. Veut-on maintenant produire un effet intérieur, par exemple une action sur l'entrée de la vapeur, il vaut mieux, au contraire, choisir la branche fermée pour prendre le mouvement, en y plaçant le flotteur et tous ses accessoires. La transmission qui en résulte, comparée à celle qui aurait son point de départ sur le mercure de la branche ouverte, offrira le double avantage d'une

flotteur s'abaissent; le tiroir suit ce mouvement et commence à recouvrir les orifices d'accès de la vapeur un peu avant que la pression normale soit atteinte; enfin, pour un

disposition plus simple et de l'absence de stuffingbox,

L'élargissement ou cuvette, qui termine le siphon au

puisque tout le mécanisme est intérieur. Tel est le principe de l'appareil qui fait l'objet de cette note. La branche, qui, dans le manomètre à siphon, communiquait avec la chaudière, est devenue un réservoir d'une assez grande capacité, à parois résistantes. Le tuyau qui amène la vapeur pénètre verticalement dans la partie supérieure du réservoir ; il est fermé à son extrémité, et préde sente latéralement des orifices allongés dans le sens Un tiroir, également l'axe, et disposés symétriquement.

dehors, est indispensable à la sensibilité de l'appareil. En effet, lorsque le niveau extérieur du mercure ne se meut que dans un tube étroit, son niveau dans la branche du manomètre en communication avec le réservoir change fort peu, à cause de la grande section relative du mercure dans cette dernière branche, et par conséquent le mouvement du flotteur et du tiroir reste aussi presque nul. Ce résultat est bon tant que la pression varie sans s'élever au degré normal; car les orifices devant alors rester ouverts, tout dépla-

excédant de pression qui dépend des dispositions de l'a,p pareil, mais qu'on peut rendre très-faible, la fermeture deviendrait complète. Si, au contraire, la pression baisse, le niveau du mercure et le tiroir prennent un mouvement inverse, et l'entrée de la vapeur augmente.