Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1865, série 6, volume 8)

4,ü

DÉTENTE

A DES PRESSIONS DÉTERMINÉES.

LA VAPEUR

poids résithant pour le,flotteur de son immersion -de plus en plus grande dans le-quercure. 'Dansilleappareil qiti 'nos occupe, le -flotteur !est ,cylindrique; perte de ,poi ds et, par :suite, la force .retardatriceà4aquelle !ils est soumis, sont !donc proportionnelles au déplacenentvertical; dixSyStème. Pour que le Mouvement puisse continuer, , lit faut donc,-!avec la:disposition indiquée en commençant, inueln, dénivellation du mercure :produite par !l'augmentation 'de pression fasse équilibre non-setitement am!résistancespassives du système, mais encoreà cette-perte,de poids sante , dont l'action ;est -considérable. Son !influence sur la sensibilité, de l'appareil dépend!nécessaireinent de !la variation relative de la pression' dans le liéserveir- pour lm mouveinent 'déterminé dullotteur ; ,mais il- est !évident; tonteliols

que pour donner ,à l'appareil toute lu sensibilité idontllest susceptible, on !doitintroduire Tune nouvelle ,force prenant naissance avec le mouvement, de seras inverse 'à Ira*t'Orne retardatrice, 'et' variant comme elle -proportionnellement nu déplacement vertical du flotteur. Cette 'force une -fois introduite, tout l'effet, de la -dénivellation du- mercure !reste:disponible pour ,surmonter les résistances passives et l'en

peut, ou bien obtenir une sensibilité plus grande, ou bien réduire considérablement le volume du flotteur et lia,iquantité, de mercure. Le dispositif' !compensatem- de M. E. Rolland a pourbut de procurer; ce double avantage.

-Gomme :l'appareil que -nous étudions den u pas',été pourvu en exécution, nous n'en 'ferons ïqulitteidegeriptian duprincipe. succincte, suffisante toutefois ,pour A .,l'intérieur du réservoir en ,place un 'levier -coudé it angle :choit,,alent Tune des branches est ;horizontale due la marchede règle. ',Cette brandie -est unie a la tige, relie le flotteur :à la, soupape-parmie articulation 'à fourche analogue à :celte ,des pompes, -et !perniiettant à la fois le mouvement vertical de la tige , et la rotation du levier antour de son point fixe. La seconde branche perte uucentre-

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poids xonvenablement calculé. Dansle:diagramme:..(figç,i,7).: At. est la tige, du :flotteur ;

a le point fixe du. levier ;coudé.; l'articulation avec la tige ,tt; ,e mie masse servant decontre-poids.

Les mêmes lettres-avec :des accents indiquentlesliosidons du bras de levier correspondant aux angles , d'iécart

,b .

maxima.

Supposons :maintenant que, la tige tt descendant :.werticalment, le levier tourne d'un :certain angle ; le , contrepoids c tendra à faire tournent:c.:système ,,autour.du point fixe avec, un: moment' dontla valeur sera!propor tionnellelau sinus de Pangledlécart.:11 est :alors :facile de voir, en exaininantla.!figure,,qu'llen :résultera :sur la, tige ti une action

verticale !proportionnelleà, ;ce même sinus c'est-à-dire au déplacementv.ertical ,de la tige, . :lorsque l'angle d'écart reste compris entre des limites suffisamment étroites. Nous introduisons donc bien ainsi la force compensatrice qui nous était nécessaire. Il reste maintenant à déterminer le poids de la masse c, sa hauteur au-dessus du centre de rotation, la grandeur des bras de levier et des diverses pièces, leurs positions relatives, le tracé de détail des articulations; toutes ces questions ont été résolues, tant -au point de irale théorique qu'a celui de l'application pratique, par M. E. Renaud dans un mémoire sur la réglementation de la température, (*)- Nous-avons :seulement cherché ici à faire ressortir l'utilité de l'application:du principe, -en renvoyant pour une étude phis complète à ce mémoire, dont nous devrions nous borner ;à copier textuellement un extrait. 'Ajoutons enfin :que, -sillon n'a pas,,cru devoir adopter ce dispositif pour l'appareil de détente, ce n'est pas a la suite (*) E. Rolland. Mémoire sur la,réglernentation.de latempérature inséré, par ordre de l'Académie,. dans le Recueil,des Savants étrangers pour 186A.