Annales des Mines (1865, série 6, volume 8)
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MÉMOIRE. SUR LES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES DE LA VAPEUR D'EAU.
Par M. H. RÉSAL, ingénieur dés- ruines.
L'expression théorique du travail, dont on fait usage dans les questions relatives aux machines à détente, résulte de l'hypothèse où la vapeur d'eau primitivement saturée, suivrait pendant la détente la loi de: Mariotte, en. conservant ainsi une température constante. En supposant que la vapeur saturée ou dans un état voi-
e du point de la saturation se comportât comme un gaZ permanent, ce qui n'a paslieu, il faudrait, pour que sa tern, perature restât constante, que la quantité de chaleur qu'elle perd, ou qui se. trouve transformée en travail, lui fût restituée par les parois du cylindre. Or il ne peut en être ainsi; même dans. le, cas des enveloppes ; car la vapeur n'étant pas un bon conducteur calorifique, la vitesse, du piston, lors même qu'elle atteint son minimum pratique, ne peut permettre à la chaleur émise par les parois de pénétrer bien avant dans la masse. Les enveloppes n'ayant pour effet principal que de s'opposer au refroidissement du cylindre et d'atténuer dès causes de condensation, nous devons supposer que la détente suit. àtrès-peu près la même loi que si le cylindre était formé d'une matière imperméable à la chaleur. Mais dans ces COI> ditions, quelques, expériences tendent k prouver que la cha-
leur, en se .détendant se condense partiellement et que par suite elle conserve constamment son maximum de tension en prenant une température de phis en plus faible ; c'est ce