Annales des Mines (1865, série 6, volume 8)
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VÉHICULES DE CHEMINS DE FER.
On peut se rendre compte de cette instabilité.. En effet, considérons la machine au :moment où l'on cherche à établir une répartition convenable en r agissant sur ses divers ressorts.
Quand on charge une des rouesom fait varieen irehe temps la charge d'une ou de plusieurs autres ; et rtend par conséquent modifier la position-dw châssis. Supposons, par exemple, qu'à l'aplomb d'une certaine roue le longeron soit sollicité à s'abaisser: Le frottement du guide sur la tige pourra être suffisant pour empêcher cet abaissement d'avoir lieu. lin certain état d'équilibre. s'établira dans ces conditions. Mais quand la machine sera mise en service;. ilpourra: se faire que, par suite d'une secousse plus owmoins forte, le frottement du guide soit vaincu; le longeron alors s'abais
RÉPARTITION DE LA CHARGE SUR LES ESSIEUX.
sera. Les charges des divers ressorts seront modifiées, et un nouvel état d'équilibre en résultera. A chaque secousse les mêmes faits se reproduiront, et la répartition de la charge variera sans cesse. C'est ce que confirme pleinement l'expérience. Quand on essaie de répartir suivant une certaine loi la charge d'une machine munie de ressorts guidés dont les brides ne sont pas articulées librement avec les tiges, les résultats auxquels on parvient sont entièrement illusoires, et il suffit de faire faire à la machine quelques tours de roues pour que la répartition de charge qu'on avait primitivement établie soit modifiée.
On doit conclure des considérations qui précèdent qu'il est de la plus grande importance, dans la construction des machines, d'assurer, par une disposition convenable, la liberté des mouvements que peuvent prendre les ressorts sous les actions de leurs tiges de suspension.
pouvons donc poser sans.erreur sensible ca---tb. Alors l'équation (a) donne : Ofv,
Remplaçant g' par sa valeur dans l'équation (0 et résolvant par rapport à g, on trouve : g
0a
-
ce qui montre que g =g'. En désignant par f le coefficient de frottement, on aura pour l'expression du frottement de la tige sur le guide :
(g + g') f, ou bien, en remplaçant g et g' par leurs valeurs : uOrt
CC I.' Donc ce frottement est proportionnel, directement aux quantité.s a, 0 et f et inversement à cl. 11 y a donc avantage pour affaiblir co frottement à ce quo la,tigo soit guidée sur une grande longueur.
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Toulouse, le 15 octobre 1865.