Révisions de la page | Historique de transcription | Statistique géologique et agronomique du département des Landes, exécutée et publiée sous les auspices du Conseil général par M. E. Jacquot, inspecteur général des mines, officier de la Légion d’honneur et M. V. Raulin, professeur à la Faculté de Bordeaux, chevalier de la Légion d’honneur et de l’ordre hellène du Sauveur.- Mont-de-Marsan : Delaroy, 1874-1897. 674 p., 20 cm.

Statistique géologique et agronomique du département des Landes, exécutée et publiée sous les auspices du Conseil général par M. E. Jacquot, inspecteur général des mines, officier de la Légion d’honneur et M. V. Raulin, professeur à la Faculté de Bordeaux, chevalier de la Légion d’honneur et de l’ordre hellène du Sauveur.- Mont-de-Marsan : Delaroy, 1874-1897. 674 p., 20 cm.

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— 502 — de Nummulites dans ces calcaires ; leur épaisseur m'a paru être de 8 à 10m. « A 300 ou 400m en aval du pont, des carrières sont ouvertes dans des calcaires marneux alternant avec des marnes sur une épaisseur de 25 à 30m. Les couches plongent au sud d'environ 30 degrés. Les fossiles y sont abondants ; des bancs de grandes huitres se montrent dans la partie moyenne principalement. Je n'y ai trouvé ni YOstrea rarilamella citée par Tournouër, ni aucune trace de la Serpula Spirulœa si abondante dans les marnes noires de Biarritz, qu'il faut bien se garder de confondre avec les marnes de SaintSever à Xanthopsis. Les crustacés des marnes à Serpula Spirulœa sont complètement différents ; ils appartiennent à des types dont l'horizon est beaucoup plus élevé. Ce sont principalement des Harpactocarcinus, (H. quadrilobatus, Desm. H. Jacquoti. Edw.) « L'étude des Marnes à Xanthopsis Dufour ii peut se faire dans les meilleurs conditions à l'aide des affleurements des bords du Louts, signalés par M. Tournouër. A la partie inférieure, est un calcaire rempli d'orbitoïdes. (0. papyracea) devenant bleu et marneux en haut. Les crustacés y sont très abondants ; on y voit aussi de nombreuses huitres plates, et d'autres concaves, mais différentes de ÏOstrea rarilamella. Dans cette première carrière, l'ensemble des couches a 10 à 12m de puissance ; elles sont terminées par un véritable banc d'huitres. « Une carrière voisine montre au-dessus du banc d'huitres des marnes schisteuses grises d'une épaisseur de 4m ; puis des marnes bleues avec des lits de calcaire marneux exploité, rempli d'Orbitoïdes, de crustacés, de petites huitres, etc. : épaisseur 12m. — Dans ces deux carrières, malgré des recherches actives, je n'ai pu rencontrer une seule Serpula Spirulœa ; sans aucun doute ce fossile peut se trouver dans ces couches, mais ce n'est certainement pas son horizon habituel.