Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.
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276 ne faudrait pas cependant conclure de la rareté cle ces animaux que la mer était devenue plus profonde vers la fin de la période corallienne. Les espèces littorales se plaisent, pour la plupart, sur les fonds solides, dans les anfractuosités des roches, situés à une profondeur peu considérable, comme ceux que formaient les bancs de polypiers. Elles ont donc dû disparaître lorsque ces rochers ont été recouverts par les dépôts vaseux qui ont produit les calcaires à grain fin du coral-rag, et cela a pu avoir lieu, sans que la profondeur de la mer ait augmenté. Les traces de végétaux terrestres se trouvent, d'ailleurs, en assez grande abondance en plusieurs points de ces assises, pour faire croire que le dépôt a dû s'en opérer à une faible distance des côtes. Voici la liste des espèces recueillies jusqu'à présent dans le sous-groupe corallien supérieur. Fucoides. Chondrites, deux ou trois espèces. Pecopteris odontarii, POM. Pachypteris microphylla, BRONG. Sphenopteris multifoliata, POM. Sphenopteris Buvignieri, POM. Sphenopteris lobophyllia, POM. Filicites. Zosterites oblonga, POM. Zamia Morœana , BRONG. Brachyphyllum Morœanum, BRONG. Brachyphyllum majus, BRONG. Morœania thuyœformis, POM. Nodosaria. Marginulina.
