Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.
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286 indiqué sur la grande carte, à l'est de Saint-Mihiel, au point où elle est cachée par les éboulis et les alluvions, doit s'étendre sous une partie de la ville. 11 est probable aussi qu'elle doit affleurer prés d'Ailly, où elle serait également masquée par les éboulis et les alluvions. Au-dessus des roches, le calcaire à polypiers est recouvert par un calcaire suboolithique d'un blanc grisâtre, contenant en grande abondance le nerinea Mandelslohi, BRONN. On y trouve aussi quelques autres espèces du même genre, des turbos, des natices , etc. Ce calcaire se développe davantage à mesure que le banc madréporique diminue d'épaisseur. Il passe vers le haut à un calcaire plus blanc, oolilhique ou suboolithique, à grains tantôt de grosseur uniforme, tantôt déformes et de dimensions variables. Ces bancs sont eux-mêmes recouverts par les calcaires à grosses oolithes et à gros fragments de dicérates , de polypiers, etc., qui supportent un lambeau de calcaire à astartes. L'oolithe corallienne paraît former dans cette région une grande lentille dans une dépression située entre le calcaire à polypiers des roches et le calcaire blanc, crayeux de la vallée de Creue. Entre Ailly et Mécrin on remarque, au-dessus des calcaires à polypiers, un calcaire blanc, subcrayeux, contenant des nodules de silex, quelquefois brun et corné à l'intérieur, presque toujours blanc ou bleuâtre près de la surface , et souvent jusqu'au centre. Dans les environs de Sampigny, l'oolithe corallienne est formée d'un calcaire suboolithique, grisâtre, à grains de différentes grosseurs, contenant
