Révisions de la page | Historique de transcription | Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.

Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.

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300 lentement et progressivement à la partie supérieure, tandis que les débris s'accumulant à la partie inférieure y mettaient la roche à l'abri des influences destructives. Liouviiie, Le calcaire blanc, compacte, inférieur du coralrag existe également à Liouville et à Saint-Julien ; il y a tout-à-fait les mêmes caractères qu'à Hattonchâtel et renferme les mêmes fossiles. Les assises qui forment le plateau de Liouville se prolongent au-delà de la vallée de la Meuse, jusqu'à Vadonville, où on les exploite au-dessus du haut-fourneau. Elles sont recouvertes plus à l'ouest par des calcaires blancs oolithiques. Le calcaire blanc, crayeux, forme le couronnement du versant septentrional du col de Boncourt ou de Saint-Julien ; mais il ne constitue pas exclusivement le plateau de Liouville. Au nord de ce plateau, on voit des traces du calcaire à polypiers sur le versant Sud du col de Marbotte; mais il est loin de s'y montrer avec le développement qu'il a à Apremont, et plus au nord dans les environs de Woinville et de Buxières. Sur le versant nord du même col, un peu au-dessus de Marbotte, les calcaires à oolithes blanches se montrent à un niveau très-peu élevé au-dessus de l'oolithe ferrugineuse. Montsec Sur le coteau de Montsec le coral-rag inférieur est représenté par un lambeau de calcaire crayeux, subcompacte , à grain fin, mais différant de celui de Creue et de Liouville par une teinte grisâtre. Il contient un grand nombre de phoîadomyes appartenant pour la plus part au P. parcicosta, AG. On retrouve aussi ce calcaire sur le coteau de Loupmont; il paraît peu développé dans cette région.