Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.
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304 Un dépôt assez épais de graviers anguleux, formés de débris du calcaire blanc, cache le prolongement de la faille et le point où elle disparaît sous le sol de la Woèvre. Vers l'ouest on ne retrouve aucune trace de dislocation dans le vallon de FEtanche ; et le calcaire blanc qui forme le plateau compris entre ce vallon et celui de Creue ne différant pas sensiblement de caractères sur toute son épaisseur, il est impossible d'y reconnaître le point où se termine la faille. On ne peut donc l'observer que sur une étendue d'environ deux kilomètres. Les calcaires blancs ou gris,inférieurs aux calcaires à polypiers d'Ornes et de quelques autres localités, sont tout-à-fait identiques à ceux de Creue , de Montsec, etc. Les fossiles qu'ils renferment et qui ont été déjà indiqués parmi ceux du coral-rag inférieur se retrouvent presque.tous dans les calcaires de Creue, et auraient dû être placés sur la liste de cette dernière formation. Ils y seront mentionnés de nouveau. Comme nous l'avons déjà dit (page 299), les fossiles les plus nombreux dans les calcaires blancs inférieurs du coral-rag appartiennent pour la plupart à des genres de conchifères qui vivent habituellement dans la vase. On y trouve surtout des pholadomyes et quelques genres de la famille des ostéodesmes. Les autres mollusques, quoique variés, y sont généralement assez rares. On y remarque quelques empreintes végétales, un petit nombre de crustacés et d'échinides, des astartes, des arches, des trigonies, des moules , plusieurs genres de monomyaires et de gastéropodes et des céphalopodes
