Révisions de la page | Historique de transcription | Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.

Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.

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328 elles sont presque toujours gélives. Il en est cependant que Ton peut employer au-dessus des soubassements. Telles sont celles de Sorcy, de Commercy, de Saint-Mihiel, e t c . , les deux premières coûtent environ 8 fr. le mètre cube brute, et la taille 1,80 le mètre carré. Celle de Saint-Mihiel ne coûte que 6 à 7 fr. ; mais comme elle est plus dure, le prix de la taille est de 2 fr. Ces carrières fournissent également des dalles et des blocailîes. On exploite à Vaucouleurs, à Chalaine, à Rignyla-Salle, à Maxey-sur-Vaise, à Burey-en-Vaux et dans plusieurs autres communes voisines des calcaires blancs semblables à ceux de Saint-Martin et de Paulcroix, quelquefois plus blancs et suboolithiques. Les prix et la qualité en sont à peu près les mêmes. On les emploie souvent comme pierre détaille, parce qu'il n'y en a pas de meilleures à une distance rapprochée ; mais il faut éviter avec soin de les placer en soubassement, à l'humidité ou à l'exposition de la pluie. Ces pierres coûtent environ 8 fr. le mètre cube, et la taille i,80 par mètre carré. II est impossible d'indiquer toutes les carrières ouvertes dans les assises du coral-rag. Nous dirons encore une fois qu'il est peu de communes situées sur les affleurements de cette formation, où l'on ne puisse rencontrer des pierres gélives, mais au moins convenables pour les constructions intérieures et abritées. Un tableau placé à la fin de l'ouvrage indiquera les fours à chaux, où Ton cuit les pierres de l'étage corallien.