Révisions de la page | Historique de transcription | Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.

Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.

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333 fois à texture sableuse. Quelques-uns de ces lits ont été essayés comme pierre à ghaux hydraulique; mais, outre qu'ils sont rarement assez abondants pour donner lieu à une exploitation suivie, ils n'ont produit qu'une chaux maigre, fort ordinaire. C'est ce qui est arrivé entr'autres pour une pierre de Longbut, près Verdun. La composition de cette pierre analysée par M. le capitaine du génie Pichon , devait faire prévoir le résultat tout-à-fait négatif des expériences. Elle contenait : Argile 0 0330 Oxyde de fer 0 0550 Chaux carbonatée. . . . 0 8910 Perte et eau 0 0210 1 0000 La quantité d'argile contenue dans ce calcaire est beaucoup trop faible pour que la cuisson puisse le convertir en chaux hydraulique. On trouve aussi dans ces argiles des plaquettes, des nodules applaties, de petits lits irréguliers d'un calcaire gris, compacte, dur, à cassure subconchoïde, ayant tout-à-fait l'aspect de certains calcaires lithographiques , mais parsemé de veines cristallines et de taches d'un jaune roux pâle et de texture grenue. Ces calcaires contiennent rarement des fossiles ; mais les taches paraissent quelquefois contenir de petits fragments de coquilles, ou plutôt des écailles de poissons. Peut-être ces taches seraient^lles des coprolites de ces derniers animaux ; mais elles font avec la roche qui les empâte un tout si compacte qu'il est impossible de les en isoler pour s'assurer de leur forme et de leur nature.