Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.
Page : Image 384
Révision de 13 nov. 2014 10:52:08, edited by Anonymes
344 assises en sont exploitées, comme pierre à bâtir, dans quelques localités, et notamment àBaleycourt, commune de Verdun, à Landrecourt, à Lempire, etc. Ces diverses roches sont recouvertes par des calcaires terreux, plus ou moins compactes, d'un blanc légèrement grisâtre ou jaunâtre, se délitant généralement en plaquettes minces et fragiles, sous l'influence des agents atmosphériques. Ces calcaires, qui ont une grande épaisseur, contiennent généralement fort peu de fossiles. On y rencontre cependant çà et là de petits lits coquilliers, les uns de même couleur que la roche , les autres jaunâtres ou rougeàtres. Quelquefois le test des coquilles a été spalhifié; mais le plus souvent il n'existe plus. Lorsqu'on brise une pierre suivant un de ces lits, elle présente des surfaces couvertes d'empreintes de mollusques presque tous bivalves. La netteté de ces empreintes varie suivant le grain de la pierre et suivant leur abondance ; lorsqu'elles sont nombreuses, elles sont entassées confusément, de sorte qu'il est difficile d'en reconnaître aucune. Lorsque les ostracées dominent dans ces petits lits coquilliers, ils passent à des veines de véritable ïumachelîe. Parmi les plaquettes de calcaire blanc on en remarque quelquefois qui sont couvertes de très-petits points ferrugineux ; si on les observe à la loupe, on reconnaît qu'ils sont formés par des foraminifères appartenant pour la plupart aux genres cristellaria et marginulina. Ces corps sont tellement adhérents à la roche qu'ils se fendent presque toujours avec la pierre, de sorte que les deux faces du joint de séparation présentent chacune une section
