Révisions de la page | Historique de transcription | Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.

Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.

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362 Affaissement

Les assises argileuses retenant à leur surface

des assises ar- 1

gileuses.

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<Ï infiltrent a travers les assises calcaires se trouvent en partie détrempées et ramollies par ces eaux. Il résulte de là que, dans les portions où elles ont à supporter une certaine épaisseur des bancs supérieurs , elles cèdent souvent sous la pression de ces assises, refluent vers les affleurements par lesquels elles s'échappent, et forment des éboulis au pied des versants, tandis que les couches supérieures se disloquent et s'inclinent dans le même sens que les versants sur lesquels elles affleurent. Lorsque ce phénomène s'exerce avec une certaine intensité, il peuf, suivant la configuration extérieure du sol, produire des glissements ou des éboulements comme celui que nous avons indiqué à Belrain (Pag. 405), ou occasionner simplement des dislocations ou des changements de pentes. Souterrain La coupe du souterrain de Mauvage (PI. IV, auvage. ^ ^ ^ présente un exemple de la dernière disposition. On a rencontré dans ce souterrain et dans les puits qui ont servi à le creuser les assises suivantes : 1. Terre végétale et débris calcaires. 2. 3. Roche calcaire blanche séparée en lits de 0,50 à 0,60 par de petites couches d'argile blanche. 4. Roche et marne calcaire. A la partie inférieure est une couche de glaise sur laquelle on a reconnu une nappe d'eau aux puits n os 9, 1 0 , 1 1 , 1 3 , 15 et 16. 5. Calcaire marneux, compacte, gris-bleu. 6. Roche très-dure, compacte entre les puits nos 9 et 15, sur une longueur de 1200 m , fendillée entre