Révisions de la page | Historique de transcription | Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.

Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.

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376 tes^ Cependant, dans certaines localités, on rencontre d'autres fossiles transformés en spath calcaire. Cette cristallisation ne se remarque guère que dans les assises compactes. Les plus abondants de ces fossiles sont:lespanopœa VoltziiÇpleuromya, AG.), gervillia linearis, Buv., cardium Dufrenoycum, Buv., neœra Mosensis, Buv. On y trouve aussi la trigonia gibhosa, Sow., d'autres trigonies, des anatines, des arches, des natices, des rostellaires, etc. L'ensemble des assises précédentes forme dans l'arrondissement de Verdun une épaisseur de près de 50 m qui s'accroît progressivement vers le midi jusque dans les environs de Bar où elle dépasse 60 ni . Cet accroissement a lieu principalement dans les assises supérieures, dans celles des calcaires blancs compactes. Les couches argileuses sont aussi un peu plus développées. On y remarque plusieurs assises de lumachelle, qui sont désignées dans le pays sous le nom de lave. Ces laves ont fourni des moellons smillés pour les travaux d'art du chemin de fer de Strasbourg dans les environs de Bar , toutes les fois qu'on les a rencontrées dans les déblais. Sous-groupe moyen. Le deuxième sous-groupe est formé de calcaires J gris-compactes, très-durs, généralement divisés en strates peu épais, superposés les uns aux autres ou séparés par de petits lits marneux. vj^a partie inférieure, la seule qui se rencontre dans l'arrondissement de Verdun, où elle ne dépasse guère une épaisseur de 10 m , est divisée en bancs de Qj08 à 0,20. On les exploite pour l'entretien des