Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.
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389 qui, en admettant les considérations ci-dessus, donnerait pour le rapport de l'argile au calcaire de 0,080 à 0,090. Quant aux autres, qui ne contenaient que peu ou point de magnésie, quelques-unes renfermaient jusqu'à 0,090 et 0,094 d'argile et pouvaient aussi donner des chaux moyennement hydrauliques. M. Decombe, ingénieur des ponts et chaussées à Saint-Dizier (Haute-Marne), s'est occupé très activement de la recherche des chaux hydrauliques dans les environs de cette ville. Il a fait sur les diverses variétés de pierre morte des expériences qu'il résume ainsi dans les notes qu'il a bien voulu nous communiquer : « Les pierres vertes (généralement des dolomies) que Ton aperçoit tantôt en couches puissantes, comme à Tremont, Chancenay, Roche-sur-Marne, tantôt en lits minces séparant les autres bancs portlandiens, donnent lieu à une distinction essentielle; les unes sont sèches, sableuses au toucher, rudes en quelque sorte, d'une teinte uniforme ou à peu près, comme celles de Tremont ou de Chancenay, les autres sont douces au toucher, brunes ou veinées d'ocre, de vert ou de brun, développant une odeur d'argile et souvent fétide lorsqu'on les mouille. Les premières donnent des chaux maigres sans hydraulicité sensible; les autres des chaux moyennement hydrauliques, en général du moins, et quelquefois des chaux hydrauliques. » La distinction établie par M. Decombe entre les roches rudes ou douces au toucher peut offrir un grand intérêt. On sait qu'il est bien plus difficile de